Eclairs de Sainteté

Vous désirez que je vous parle de l’Office. Il faut se préparer [...] dès l’instant que l’on entend la cloche qui nous appelle, et il faut, à l’imitation de Saint Bernard, enseigner à notre cœur ce qu’il va faire [...] Car il ne serait pas à propos d’aller à l’Office comme à la récréation : il faut donc porter à la récréation un esprit joyeux, et à l’Office un esprit sérieusement amoureux. Quand on dit : « Deus in adjutorium meum intende », Dieu venez à mon aide, il faut penser que Notre-Seigneur réciproquement nous dit : « Soyez attentifs à mon amour » Saint François de Sales. 

Fleurs offertes à la personne qui a tant pris soin de moi depuis mon accident du samedi Saint. Ses couleurs préférées. Remerciez. Dieu passe à travers les personnes. Pas seulement, mais souvent. P riez pour elles.  Et remerciez le Bon Dieu pour sa délicatesse. 

Par un personnage profond et intelligent, dans un bon roman : «  Quelles que soient les épreuves qui vous ont été infligées en cette vie, il n'est rien qui puisse être réparé par la Main Toute Puissante de votre Créateur.  » Le premier qui trouve .... l'auteur est très connu. Quelle Espérance, quelle Foi. Et quelle Charité, car ce personnage réconforte une autre personne. Indices : - l'auteur du roman est une femme britannique du siècle dernier - un Indult porte son nom   Réponse ci dessous >>> Hercule Poirot, à la fin d'un roman d'Agatha Christie

Ces mots, écrits pour des personnes qui vont faire une confession générale demain matin, pour les encourager.   La clé, se confesser par Amour.  Ces mots m'avaient tant aidée : " le péché, c'est abandonner Notre-Seigneur." Et après, quelle joie. La joie la plus pure et profonde jamais ressentie Indicible Plus d'obstacle entre notre âme et celle de Notre-Seigneur  Pour le coeur du prêtre aussi j'imagine. Saint curé d'Ars : « Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais. » « Quand on va se confesser, il faut comprendre ce qu'on va faire. On peut dire qu'on va déclouer Notre-Seigneur . » « Le bon Dieu veut nous rendre heureux, et nous ne le voulons pas ! » « Il faut mettre plus de temps à demander la contrition qu’à s’examiner. » « Le centre en est l’église, et dans l’église le tabernacle, et, à côté, le confessionnal où les âmes mortes r

« Vous parler de Jésus, je ne saurais pas ; il faudrait avoir un amour tout brûlant, tout passionné de Lui et, en moi, c’est la misère. Il n’y a qu’une seule chose que j’ai éprouvée une fois pour ne plus jamais l’oublier, c’est que c’est Lui qui nous aime, et même quand nous oublions de l’aimer, et que notre amour est dérision. [...] Et dès que je tourne mon cœur vers Lui, je vois que le regard de ses yeux était sur moi. [...] Je n’ose plus dire que je L’aime – L’aimer ce serait être un saint. Mais je sais qu’Il m’aime, et c’est dans cette vue que je retrouve le mot de l’écriture avec un sens nouveau : « C’est Lui le premier qui nous a aimés. » « Vous vous souvenez de la fin de Jeanne d'Arc. « C'est l'Amour qui est le plus fort. » Gardez toujours un peu de temps de solitude, par exemple en allant chaque jour faire une petite visite dans l'église silencieuse, - avec votre évangile, ou avec rien d'autre que votre coeur. » « Il est déjà dans votre coeur, avec sa Croix

Humilité. - Je vous  dis que vous serez fidèle si vous êtes humble. - Mais serai-je humble ? - Oui, si vous le voulez. - Mais je le veux. - Vous l'êtes donc. - Mais je sens bien que je ne le suis pas. - Tant mieux, car cela sert à l'être plus assurément. Saint François de Sales, Docteur de l'Eglise .  Photo : en Bretagne , par un ami

Voici de brefs extraits d'une très belle homélie, deux dimanches avant Pâques.  J'aurais aimé pouvoir les écrire ici au bon moment. Cependant, cela peut nous encourager à demeurer dans cette orientation plus fervente de notre âme vers Dieu, à garder ces dispositions du coeur, plus généreux, plus centré sur Notre-Seigneur.  «  C’est en nous tournant vers le Seigneur que nous obtiendrons la vie éternelle.  Le Ciel. Nous entrons dans le temps de la Passion. Premier dimanche de la Passion aujourd’hui. Regarder un seul : le Christ. Personne ne peut nous sauver, sauf Notre-Seigneur. Une certaine gravité se fait dans la liturgie.  Le psaume Judica me, par exemple, psaume 42, n’est plus dit. Car il chante l’allégresse, la joie de monter à l’autel. Nous entrons dans ce Temps de Solennité austère et solennelle. C’est vraiment pour nous l’occasion de nous recentrer. Dernière ligne droite. Comme dans une course, d’une certaine manière. Il ne faut pas se relâcher, dans la dernière ligne dro

Quels beaux textes ce dimanche. Ici messe Saint Pie V.   «  Le témoignage de Dieu est plus grand.  » Cela me fait penser à ces mots de l'Imitation,  «   Quelle paix et quel repos quand on vit sous le seul regard du Christ  » Et dans l'évangile : «  La Paix soit avec vous .  » C'est si beau. Jésus qui réconforte ceux qui ont fui et l'ont laissé seul, quand il avait le plus besoin d'eux. Je n'ai pas mon missel ici donc pas la collecte, toujours magnifique.  Demain je réessaye de remarcher.  En grande union de prière.  «  Emmenez-moi  »  à la messe. Vivez-la de toute votre âme.  Photo : par un de mes frères. 

Voici deux belles prières, pour demander à l'Esprit Saint de nous inspirer, de nous conseiller, de  nous éclairer  : « O Esprit Saint, Amour du Père et du Fils,  inspirez-moi toujours ce que je dois penser,  ce que je dois croire,  comment je dois prier,  ce que je dois dire,  comment je dois le dire,  ce que je dois taire ,  ce que je dois écrire,  ce que je dois faire ,  comment je dois agir pour procurer votre gloire,  œuvrer au salut des hommes et à ma propre sanctification. Ainsi soit-il. » Cardinal Jean Verdier, 1864 - 1940. « O Esprit-Saint, Âme de mon âme, je Vous adore ! Éclairez-moi, guidez-moi, fortifiez-moi, consolez-moi. Dites-moi ce que je dois faire, donnez-moi Vos ordres. Je Vous promets de me soumettre à tout ce que Vous désirez de moi et d’accepter tout ce que Vous permettrez qu’il m’arrive. Faites-moi seulement connaître Votre volonté. Ainsi soit-il. » Cardinal Mercier, 1851 - 1926. Prêtre belge et résistant lors de la première guerre mondiale.  Photo : notre lie

Messe à mon intention ce matin.  Cela me manque tellement.  Vivez chaque messe, comme si c'était la première, et la dernière. Pardon pour mon silence ces derniers temps, causé par un accident grave le Samedi Saint. Je me confie à vos prières, ainsi que ma famille et tous ceux qui sont si bons avec moi. Aussi, pour que je reprenne des forces, et sois bientôt de nouveau capable de marcher. 

«  Il faut être humble en toutes vos actions, faire vos retours à Dieu par abaissement en votre néant et en votre propre vileté et bassesse. Vous devez être bien humble, et vous le serez à cette heure que votre Père vous le commande ; oh ! je vous en prie. Mais je vous dis, d'une humilité vraie et solide , qui vous rende souple à la correction, maniable et prompte à l'obéissance. Allez en paix, [ ma très chère fille ], tenez-vous humble devant Dieu. Que vos imperfections vous servent à cela et ne vous fassent entrer en nul découragement ; nous sommes en bon chemin, par la grâce de Dieu. Craignons sans découragement. Rien ne nous peut nuire que la propre volonté : or nous n'en devons point avoir, car nous l'avons toute consacrée à Dieu ; donc encourageons-nous sans présomption. Quand les Saints avaient fait quelque bien, ils ne se l'attribuaient jamais en particulier [...] Pour avoir la grâce de Dieu en nos cœurs il les faut avoir vides de notre propre gloire et di

Joie toujours indicible et profonde de la confession. Vraiment. Je ne peux m'empêcher d'en parler. Une fois par mois, c'est bien. Là cela faisait deux semaines, mais juste avant le Triduum Pascal, pas de meilleur moment, alors saisir l'occasion. Quand l'abbé vous confesse régulièrement, il vous connaît, comprend mieux, et ses conseils sont mieux adaptés pour vous. Avant, un bon moment de prière, pour demander d'être éclairé, et demander la contrition . Après, un bon moment de prière (on n'arrive pas à arrêter) pour remercier, noter les conseils de l'abbé (papier stylo), parfois des résolutions : le fameux et charmant petit bouquet spirituel de Saint François de Sales On repart léger et heureux. L'âme en état de grâce, plus proche du Bon Dieu, plus réceptive à ses inspirations, plus généreuse. Deo Gratias. « Quand on va se confesser, il faut comprendre ce qu’on va faire. On peut dire qu’on va déclouer Notre-Seigneur. » Saint curé d’Ars. « La confessi

Semaine Sainte.  Semaine de prière, de recueillement, de silence, de contemplation.  Restons auprès de Lui. Vivons dans l'intimité de Notre-Seigneur, en méditant les textes de la Liturgie de chaque jour.  Demain mardi par exemple : récit de la Passion selon Saint Marc, après Saint Mathieu dimanche dernier.  Voici un extrait de l'Imitation, dans lequel Notre-Seigneur s'adresse au fidèle.  Jésus-Christ : Mon fils, je suis descendu du ciel pour votre salut ; je me suis chargé de vos misères, afin de vous former par mon exemple  Le fidèle : Puisque vous avez montré, Seigneur, tant de patience durant votre vie, accomplissant par là, d'une manière parfaite, ce que votre Père demandait de vous, il est bien juste que moi, pauvre pécheur, je souffre patiemment ma misère selon votre volonté, et que je porte pour mon salut, aussi longtemps que vous le voudrez, le poids de cette vie corruptible. Car, bien que la vie présente soit pleine de douleurs, elle devient cependant, par votr

Jésus-Christ :  « Mon fils, je suis descendu du ciel pour votre salut ; je me suis chargé de vos misères, afin de vous former par mon exemple  » Le fidèle :  « Puisque vous avez montré, Seigneur, tant de patience durant votre vie, accomplissant par là, d'une manière parfaite, ce que votre Père demandait de vous, il est bien juste que moi, pauvre pécheur, je souffre patiemment ma misère selon votre volonté, et que je porte pour mon salut, aussi longtemps que vous le voudrez, le poids de cette vie corruptible. Car, bien que la vie présente soit pleine de douleurs, elle devient cependant, par votre grâce , une source abondante de mérites, et votre exemple suivi par vos saints la rend plus supportable et précieuse, même aux faibles.[...] Oh ! quelles grâces ne dois-je pas vous rendre, de ce que vous avez daigné me montrer, et à tous les fidèles, la voie droite et sûre qui conduit à votre royaume éternel ! Car votre vie est notre voie et par une sainte patience , nous marchons vers vou

En cette Semaine Sainte qui commence, quelques mots de grands saints, Pères de l'Eglise ou extrait de topos, sur la Croix. Pour commencer, honneur à Benoit XVI pour commenter tout cela. « Laissez-vous toujours émerveiller par tant d'amour. » Benoît XVI. « Quand il était petit enfant il avait la tendresse de sa mère. Plus tard, quand Il a regardé le monde, comme il a su découvrir les choses : les fleurs des champs, les grains de sénevé, les figuiers qui bourgeonnent à l'approche de l'été, les moissons qui blanchissent, le ciel rouge qui annonce le beau temps ou l'orage. II a regardé les travaux des hommes, les pêcheurs, le semeur qui sort pour semer, la femme qui tourne la meule pour moudre le grain ou qui fouille sa maison pour retrouver la drachme. II voyait tout avec une profondeur d’humanité, une pureté, un ravissement, une joie qui lui faisaient retrouver l’idée créatrice cachée au sein des êtres, et au prix de laquelle la vision des peintres et des poètes est p