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Articles

Affichage des articles du novembre, 2023

La vraie joie

Oraison de demain, 1er décembre.  Saint Charles de Foucauld, Sainte Florence, et premier vendredi du mois. «  Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien.  »

« O doux miracle de nos mains vides »

Un des livres les plus beaux et touchants. L'histoire du si humble curé d'Ambricourt, dans le roman « Journal d'un curé de campagne » de Bernanos, écrit en 1936. Découvert voici des années, après l'avoir vu magnifiquement joué par Maxime d'Aboville, seul sur scène, éclairé seulement par une petite bougie. Assis à un bureau, ou se levant, marchant. Ce fut si émouvant, si saisissant. Une voie grave, des mots qui élèvent l'âme. Les extraits qu'il avait choisis étaient si beaux. Depuis je l'ai lu tant de fois. Un livre à offrir. Un jeune prêtre, si humble, tenu pour rien par les habitants de son petit village et de sa paroisse. Gravement malade, incompris, il meurt seul, jeune. Inconscient des immenses grâces que Dieu a données à travers lui, peut-être justement grâce à sa faiblesse physique, son humilité, sa bonté persévérante. Brefs extraits. D'autres viendront. « Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix. » « Garder le silence

Spe Salvi | La grande espérance

«  La vraie, la grande espérance de l'homme [...], ce ne peut être que Dieu – le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusqu'au bout » Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul.  Dieu est le fondement de l'espérance.  Seul son amour nous donne la possibilité de persévérer avec sobriété jour après jour.  [ Car ] nous attendons au plus profond de nous-mêmes la vie qui est « vraiment » vie. Un premier lieu essentiel d'apprentissage de l'espérance est la prière . [...] S'il n'y a plus personne qui peut m'aider, Lui peut m'aider. Prier ne signifie pas sortir de l'histoire et se retirer dans l'espace privé de son propre bonheur. La façon juste de prier est un processus de purification intérieure qui nous rend capables de Dieu.  Afin que la prière développe cette force purificatrice, elle doit, d'une part, être très personnelle, une confrontation de mon moi avec Dieu [...]. D'autre part, cependant, elle doit toujours être

Avec Charles de Foucauld

Charles de Foucauld. Lettres et carnets. « Il y a toujours à faire par l’exemple, la bonté, la prière. » « Le divin Maître nous a aimés en travaillant au salut de nos âmes, c’est ainsi que nous devons nous aimer les uns les autres. » « Que le nom de Jésus soit toujours dans notre cœur [...], qu’il soit toute notre consolation et notre Espérance. » « Qu’à vos yeux rien ne soit grand, précieux, admirable, élevé, que ce qui est éternel. »

Bonheur

Joie profonde de la confession Toutes les trois semaines c'est bien. L'âme devient plus délicate, plus attentive. C'est par les Sacrements que Dieu nous rejoint et nous unit à Lui. Et comme l'âme est alors on ne peut plus pure, en état de grâce, C'est le moment de prier de tout son coeur pour ceux pour qui on veut prier. Par amitié. Pour remercier. Confier à Marie par exemple. Bonheur plus grand encore peut-être. Conseil, relire l'article du 6 novembre, le si beau texte de Saint François de Sales sur la préparation aux Sacrements et leurs effets (extraits). 

« Doux à mon cœur »

« Je Te préfère, Jésus, à tout … Fais que Toi seul sois doux à mon cœur » Saint Gertrude la Grande, XIIIe siècle.

Des sacrements, par Saint François de Sales

« Avant de savoir comment il nous faut préparer pour recevoir les Sacrements et quel fruit nous en devons tirer, il est nécessaire de savoir ce que sont les Sacrements et leurs effets. Les Sacrements sont des canaux par lesquels, par manière de dire, Dieu descend en nous, comme par l’oraison nous nous jetons en Dieu, puisque l’oraison n’est autre chose qu’une élévation de notre esprit en Dieu. Les effets des Sacrements sont divers, quoiqu’ils n’aient tous qu’une même fin et prétention, qui est de nous unir à Dieu. [...] La première préparation, c’est la pureté de l’intention ; la seconde, c’est l’attention ; et la troisième, c’est l’humilité. Quant à la pureté d’intention, c’est une chose totalement nécessaire, non seulement à la réception des Sacrements, mais en tout ce que nous désirons ou que nous faisons. Or, l’intention est pure lorsque nous recevons les Sacrements ou faisons quelque autre chose, quelle qu’elle soit, pour nous unir à Dieu et pour lui être plus agréable, sans aucun

« Pour vous fortifier en l'amour de Dieu »

«  Votre grande intention en la communion doit être de vous avancer, fortifier et consoler en  l’amour de Dieu. Si les [ personnes du monde ] vous demandent pourquoi vous communiez si souvent, dites-leur que c’est pour apprendre à aimer Dieu , pour vous purifier de vos imperfections, [...] pour vous consoler en vos afflictions, pour vous appuyer en vos faiblesses. Dites-leur que deux sortes de gens doivent souvent communier : les parfaits, parce qu’étant bien disposés, ils auraient grand tort de ne point s’approcher de la source   et fontaine de perfection, et les imparfaits, afin de pouvoir justement prétendre à la perfection ; les forts afin qu’ils ne deviennent faibles, et les faibles afin qu’ils deviennent forts.  Dites-leur que vous recevez   le Saint-Sacrement pour apprendre à le bien recevoir , parce que l’on ne fait guère bien une action à laquelle on ne s’exerce pas souvent. » Saint François de Sales, Docteur de l'Eglise. Extraits.