Eclairs de Sainteté

Magnifique messe ce matin, avec des premières communions de jeunes enfants. « Chers enfants. Quelle joie. Par le baptême, nous recevons Jésus dans notre âme. Par la première communion, nous recevons Jésus dans notre corps. Aujourd'hui, c'est le dimanche de la Sainte Trinité. Les trois grands mystères de notre foi, qui sont le mystère de la Trinité, le mystère de la Rédemption et le mystère de l'Incarnation, sont résumés dans le signe de la Croix. Ce beau signe de la Croix, qui nous marque et résume notre catéchisme. Quand nous le faisons, nous disons ainsi intérieurement : Je veux Vous aimer Seigneur. Je m'offre à Vous. Je Vous offre mon coeur, ma vie. Ces mots du Cardinal Journet nous rappellent l'essentiel :  «  La messe, c'est Jésus.  » La communion est une participation au sacrement de l'Eucharistie. Lors de la messe, le corps, l'âme, la divinité de Notre-Seigneur sont réellement présents. Quelle est la plus belle des merveilles ? Etre devant Notre-

Nous célébrons aujourd'hui la Sainte Trinité. Le signe de croix, que nous faisons chaque jour, nous rappelle ce mystère. Ecoutons les mots simples et profonds du Saint curé d'Ars : « Il faut faire le Signe de la Croix avec un grand respect. On commence par la tête : c'est le chef, la création, le Père ; Ensuite, le cœur : l'amour, la vie, la rédemption, le Fils ; Les épaules : la force , le Saint-Esprit. Ainsi soit-il. » Voici également une prière à la Sainte Trinité, « Nous t'adorons, ô Trinité » , de Guillaume de Saint-Thierry : « Ô toi, Dieu le Père, créateur à qui nous devons la vie ; ô toi Sagesse du Père qui, en nous reformant, nous donne de vivre dans la sagesse ; ô toi, Saint-Espri t que nous aimons, en qui nous aimons, et qui, par là, nous fait vivre déjà dans le bonheur, et plus tard nous fera vivre dans le suprême bonheur ; ô toi, Trinité dans une seule nature, Dieu unique dont nous tenons l'être, par qui, en qui nous avons l'être ; toi, dont nou

Après la joie indicible de la Communion , la joie de la Confession. Je viens de le revivre, d'où ce texte. « Joie toujours indicible et profonde de la confession. Vraiment. Je ne peux m'empêcher d'en parler. Une fois par mois, c'est bien. Quand l'abbé vous confesse régulièrement, il vous connaît , comprend mieux, et ses conseils sont mieux adaptés pour vous. Avant, un bon moment de prière, pour demander d'être éclairé, et demander la contrition . Après, un bon moment de prière (on n'arrive pas à arrêter) pour remercier, noter les conseils de l'abbé (papier stylo), parfois des résolutions : le fameux et charmant petit bouquet spirituel de Saint François de Sales. On repart léger et heureux . L'âme en état de grâce, plus proche du bon Dieu, plus réceptive à ses inspirations, plus généreuse. Deo Gratias. »

« Que cherchez-vous sur cette Terre sinon Dieu ? Et vous l'avez. » Saint François de Sales. Lettre à Sainte Jeanne de Chantal.

Qu'est-ce que quitter le monde ? Lui refuser son cœur. » Saint Augustin, Père de l'Eglise. 

« Sois le portier de ton cœur et ne laisse aucune pensée y entrer sans l'interroger ; interroge-les, une à une, et dis à chacune : es-tu de notre parti ou du parti de nos adversaires ? » Evagre le Pontique, IVe siècle. Moine et Père du désert. Traité sur la Prière.

« Grande joie de cette messe de fin de pèlerinage, en union avec Chartres. Nous voici dans notre église. Il y a des lieux qui signifient quelque chose pour notre foi. Qui nous rappellent ces moments importants de notre vie chrétienne. Nous devons enraciner notre foi là où nous sommes. La collecte de ce jour : « accordez à votre peuple l'objet de sa pieuse prière ; vous lui avez donné la foi, donnez-lui aussi la paix », nous rappelle que nous devons remercier Dieu, et Le prier pour acquérir la vraie paix.  « Daignez encore nous accorder votre Paix ». C'est le premier des fruits de l'Esprit Saint : la vraie paix. Que l'Esprit Saint que nous avons reçu, soit réveillé par les sacrements.  «  Par votre grâce. » Parfois, par un manque de vigilance et de persévérance , nous tombons. Il faut redémarrer. C'est difficile. Il y a une inertie de départ.  Nous n'étions pas suffisamment ancrés dans cette foi. Dans cette confiance. « Je crois. Je suivrai le Seigneur en toute

«  Car l’homme devient nécessairement heureux   par ce qui le rend bon. » Saint Augustin , Père de l'Eglise. Lettre, en 411.

«   La cloche sonne. Le prêtre est là. La vie est loin. C'est la messe. J'entrerai à l'autel de Dieu, vers le Dieu qui réjouit ma jeunesse. » Paul Claudel.

Comme l'affirmait le saint curé d'Ars, quand nous rentrons après la sainte messe après avoir communié, « Si quelqu’un nous disait : « Qu’emportez-vous dans votre maison ? » , nous pourrions répondre : « J’emporte le Ciel » Un bref témoignage. En raison de ma maladie, seule la communion au Précieux Sang est possible. Depuis des années. Il m'est arrivé souvent de ne communier physiquement qu'une fois par an. Depuis l'été dernier, c'est plus fréquent, grâce à la bonté d'un abbé. Je suis très habituée à la communion spirituelle. Vraiment. Le Bon Dieu sait. Et je sais qu'Il peut se passer de ce  «  signe visible  »  pour me rejoindre, et habiter mon âme. D'ailleurs Thérèse d'Avila par exemple communiait une fois par an seulement. Cependant, quand j'apprends que je vais pouvoir communier physiquement, quelle joie immense. Je m'y prépare vraiment en amont. Je prie de toute mon âme pour que le Bon Dieu y soit bien et y demeure. Je suis très émue,

Dans une lettre récente des Sœurs du Barroux, Abbaye Notre-Dame de l'Annonciation : « 23 mai : Ce soir, un cor de chasse retentit au loin. Sœur Marie-Jeanne tend l’oreille et reconnaît l’air : « Bonsoir, petite sœur, dans la sainte paix nos cœurs sont unis, bonsoir et bonne nuit. » Son frère Alban communique ainsi par-delà la clôture ! » Photo : Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux

«  Soyons ce que nous sommes et soyons-le bien, pour faire honneur au Maître ouvrier dont nous sommes la besogne. » « La grâce est si gracieuse, elle saisit gracieusement nos cœurs pour les attirer. Elle ne gâte en rien la liberté de notre volonté. La grâce a des forces non pour forcer mais pour allécher le cœur. » « Que l’on ne pense pas que la vocation puisse venir d’autres que de Dieu … il faut que Dieu touche et parle à ce cœur. » « Dieu sait qui nous sommes et nous tendra sa main paternelle … où vous ne pourrez marcher, Il vous portera . » « Dieu aime notre vocation : aimons la bien aussi et ne nous amusons pas à penser à celle des autres. Faisons notre besogne ; à chacun sa croix n’est pas trop [...] Faites diligemment le service de votre vocation, et souvent revenez en vous-même et mettez-vous en esprit aux pieds de Notre Seigneur et dites : Mon Seigneur, soit que je coure, soit que je m’arrête, je suis toute vôtre et Vous à moi ; et tout ce que je ferai, c’est pour l’amour de

«  Cet Esprit Saint demeure avec nous jusqu'à la consommation des temps, il est notre consolation dans l'attente, il est le gage des biens de l'espérance à venir, il est la lumière de nos esprits, il est la splendeur   de nos âmes. » Saint Hilaire. IVe siècle. Docteur de l'Église. « Mon cher Théotime, il suffit que nous ayons bon désir de combattre vaillamment, et une parfaite confiance que l’Esprit divin nous assistera de son secours lorsque l’occasion de l’employer se présentera. » Saint François de Sales. XVIe siècle. Docteur de l'Eglise.  Bientôt la Pentecôte.  Préparons notre coeur à renouveler cet accueil de l'Esprit en nous, que nous avons reçu pleinement lors de notre confirmation. C'est par Lui que nous recevons les dons de Dieu, ses vertus et sa grâce.  Pour cela nous devons être attentifs et disponibles, en état d'éveil. 

«  L'excellence de la prière ne réside pas dans la simple quantité, mais dans la qualité. » « Quand tu seras parvenu dans ta prière au-dessus de toute autre joie, c'est alors qu'en toute vérité, tu auras trouvé la prière. » Evagre le Pontique, IVe siècle, moine et Père du désert. Traité sur la Prière. Photo : une amie. 

Naturellement tout le monde aspire au souverain bien. Voulez-vous y arriver ? Commencez par viser plus haut. » Saint Bernard de Clairvaux, XIIe siècle. Docteur de l’Eglise.

Vous [  prêtres, et vraiment chacun  ] n’avez pas le temps de faire une demi-heure d’oraison ? Faites-en une heure et vous aurez le temps. » Cardinal Mercier, 1851 - 1926. Prêtre belge et résistant lors de la Première guerre mondiale. Sa devise fut  « Apostolus Jesu Christi ».  Photo : Notre Dame de Chrétienté.

« Si l'âme cherche son Dieu, son Dieu la cherche bien davantage encore. » Saint Jean de la Croix. XVIe siècle, Docteur de l’Eglise. 

Si nous y réfléchissions, nous élèverions sans cesse nos regards vers le Ciel, notre véritable patrie. » Saint curé d'Ars. Le regard de l'âme. Elevons notre coeur, Sursum corda : chaque messe nous le rappelle.  Bonne fête de l'Ascension.  Photo : Pierre et Charles. 

«  L’avenir, le seul vrai avenir, c’est la vie éternelle :  Cette vie n’est que la courte épreuve qui prépare l’autre. » Charles de Foucauld.  « Quand le regard sur Dieu n’est pas déterminant, tout le reste perd son orientation » Benoît XVI. Pour garder le cap, gardons les yeux de l'âme vers l'horizon, vers le Ciel.  Petit mot : un immense merci au lecteur, qui ne me connaît pas, et m'a envoyé ce matin un magnifique bouquet de fleurs, avec mes préférées. Tellement gentil. Deo Gratias.  Ici quelques unes des fleurs, le vase n'est pas assez grand. 

«  Examinez à fond l’intention avec laquelle vous agissez. L’amour avec lequel vous agissez est mille fois plus important que l’exactitude matérielle que vous apportez dans vos actions. » Bienheureux Dom Marmion , 1858 - 1923.

Magnifique homélie ce matin. Sur la prière .  Extraits.  « Dans cet évangile, Jésus nous enseigne comment prier.  « En mon nom. » Prier, au nom de Jésus : C'est prier avec Lui C'est prier en Lui D'une prière qu'Il pourrait faire sienne. Pour être exaucée, il faut que notre prière soit digne de Jésus. C'est le Christ qui prie alors à travers nous. Dans l'évangile, nous voyons ce qu'Il demandait. Et ce qu'Il ne demandait pas.  C'est un modèle pour nous.   Jésus ne voulait pas demander de choses faciles - au désert par exemple.  Il voulait se sacrifier.  Il a demandé seulement la force de l'accepter . Nos prières devraient être ainsi : « Accordez-moi cette grâce, si Vous pensez que c'est bon pour moi. » En fait, nous devons demander Dieu Lui-même . Ce qui nous rapproche de Lui.   Quand nous serons au Ciel, nous comprendrons tout cela. Ce que le Seigneur a permis pour nous. Seigneur, donnez-nous vos idées. Donnez-nous vos sentiments . Donnez-nou

Que Dieu soit au centre de notre vie. Sinon, celle-ci sera sans verticalité. Nous devons viser les hauteurs . Et, pour cela, regardons le Christ. » Homélie d'un abbé.

Une petite élévation   du coeur suffit, un petit souvenir de Dieu, une adoration intérieure ... Pour courtes qu'elles soient, ces prières sont très agréables à Dieu.  Frère Laurent de la Résurrection. XVIIe siècle, carme. Photo : abbaye du Barroux.

«  Un chrétien doit toujours être prêt au combat. Comme en temps de guerre il y a toujours des sentinelles placées çà et là, pour voir si l’ennemi approche ; de même, nous devons toujours être sur nos gardes pour voir si l'ennemi ne nous tend pas des pièges et s’il ne vient pas nous surprendre. » « Le démon ne tente que les âmes qui veulent sortir du péché et celles qui sont en état de grâce. Les autres sont à lui, il n'a pas besoin de les tenter. » « Au moment de la tentation, il faut renouveler fermement les promesses de son Baptême. Tenez, écoutez bien ça : lorsque vous êtes tentés, offrez au bon Dieu le mérite de cette tentation pour obtenir la vertu opposée. Offrez aussi la tentation pour demander la conversion des pécheurs : ça dépite le démon et le fait fuir parce que la tentation se tourne contre lui. Allez ! Après cela, il vous laissera bien tranquille. » « Il n’y a rien de si beau qu’une âme pure ! » Saint curé d'Ars. Et Saint François de Sales nous encourage : «

Notes de lecture d'un livre dont le personnage principal est un prêtre : « A mesure qu’il se détachait du monde, il ressentait plus de calme. » « Et pour que ce qui était des mouvements du monde, le prêtre ne les observait que comme un marin, sur un navire, observe le mouvement des vagues, très loin au-dessous de lui. » Le Maître de la Terre. Mgr Robert Hugh Benson, 1907. Cela rejoint les mots du Saint curé d'Ars : « Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor. » Cela ne signifie pas se couper du monde, en tout cas pour la plupart d'entre nous, sauf vocation particulière. Mais se rappeler que cette vie est un court instant, et que nous devons garder le regard vers l'horizon, comme les marins : vers la vie éternelle.  Photo : Ewan Lebourdais, photographe maritime.  NB : Le Maître de la Terre est un livre magnifique, un grand classique. A lire ou relire. 

«  Dieu estime bien plus le moindre accroissement de pureté dans votre conscience, que toutes les grandes œuvres extérieures que vous pourriez entreprendre pour le servir . » Saint Jean de la Croix . Docteur de l'Eglise. 

La beauté des rites sacrés anoblit les âmes, elle les élève en exerçant sur elles une suave attirance du Ciel. »   Dans la beauté de la liturgie, « Jour après jour, une voix se fait entendre avec une douceur et une justesse de ton qui ne trompe pas, éclairant les âmes de l'intérieur par une succession de touches légères. » «  L'homme n'est vraiment lui-même que lorsqu'il adore .  » «  Ainsi de la beauté liturgique. Plus que tout autre, elle mérite d'être appelée la splendeur du vrai.  » Elle tend à « suggérer au regard des fidèles que l'action qui se déroule vient de Dieu. La majesté du déploiement liturgique n'a pas d'autre fin, elle signifie que quelque chose de céleste vient toucher la terre.  Saint Grégoire, le grand pape bénédictin du VIe siècle, l'a écrit [...] :  «  A l'heure du sacrifice, le Ciel s'ouvre à la voix du prêtre ; [...] les chœurs des anges sont présents, ce qui est en haut vient rejoindre ce qui est en bas, le Ciel et l

« L’histoire inconnue du monde est dans la communion des saints et la diffusion de la grâce. » Bienheureux Vladimir Ghika. Evêque, 1873-1954.    Photo : Père Gaspard Craplet.

Que Jésus, Notre Seigneur, Soit avec vous pour vous défendre, Qu’Il soit devant vous pour vous guider, Qu’Il soit derrière vous pour vous garder. Qu’Il inspire chacune de vos pensées et chacun de vos actes ; Qu’Il vous protège et vous bénisse. Ainsi soit-il. » Cette prière peut servir pour bénir un ami, aux pa rents pour bénir leurs enfants, aux époux pour se bénir l'un l'autre. Ou en l'adaptant, pour se confier de toute son âme à Notre Seigneur. 

Communiez souvent , Philothée, et le plus souvent que vous pourrez, avec l'avis de votre Père spirituel ; et croyez-moi, les lièvres deviennent blancs parmi nos montagnes en hiver parce qu'ils ne voient ni mangent que la neige, et à force d'adorer et manger la beauté, la bonté et la pureté même en ce divin Sacrement, vous deviendrez toute belle, toute bonne et toute pure . » Saint François de Sales. Docteur de l'Eglise.

Notre-Seigneur : « Comme je me suis offert volontairement pour vos péchés à mon Père [...], ainsi vous devez tous les jours, dans le sacrifice de la Messe, vous offrir à moi, du plus profond de votre cœur » Le fidèle : « Dans la simplicité de mon cœur, je m’offre à vous aujourd’hui, mon Dieu, pour vous servir à jamais. Ainsi soit-il. » Imitation de Jésus-Christ , Livre IV.

« Venez à Jésus, venez vivre de Lui, afin de vivre pour Lui . » Saint curé d’Ars. En ce mois de Mai, mois de Marie, mettons-nous sous sa protection. Qu'elle nous guide avec douceur, nous enseigne sa force d'âme  et sa sagesse, et nous garde dans la paix  de Notre Seigneur.