Un bref témoignage. En raison de ma maladie, seule la communion au Précieux Sang est possible. Depuis des années. Il m'est arrivé souvent de ne communier physiquement qu'une fois par an. Depuis l'été dernier, c'est plus fréquent, grâce à la bonté d'un abbé.
Je suis très habituée à la communion spirituelle. Vraiment.
Le Bon Dieu sait. Et je sais qu'Il peut se passer de ce « signe visible » pour me rejoindre, et habiter mon âme. D'ailleurs Thérèse d'Avila par exemple communiait une fois par an seulement.
Cependant, quand j'apprends que je vais pouvoir communier physiquement, quelle joie immense. Je m'y prépare vraiment en amont. Je prie de toute mon âme pour que le Bon Dieu y soit bien et y demeure. Je suis très émue, parfois aux larmes, quand vient le moment. J'ai besoin de prier un certain temps après. Et de demeurer seule un bon moment. Avec Lui.
Ceci, simplement pour vous partager cette joie, et la grandeur qu'est ce sacrement. La communion spirituelle, de grands saints l'ont écrit, demeure aussi belle si le coeur est bien disposé et le désir pur et grand. Mais nous sommes incarnés, et recevoir physiquement la communion, est un immense moment. Un don que Dieu nous fait.
Je viens de communier, d'où ce texte, improvisé, et ma joie. Prière pour que ce sacrement me fortifie, affermisse mon espérance et m'ancre toujours davantage en Lui.
Quelle joie ensuite de retrouver les autres paroissiens et l'abbé, qui ont communié eux aussi. Le Bon Dieu fait sa demeure en chacun de nous. Dans ma paroisse, à la fin de la messe, presque tous restent prier à genoux un moment, pour rester seul avec le Seigneur qui est en leur coeur. C'est très beau.