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Articles

Affichage des articles du janvier, 2022

« Restez avec moi, Seigneur »

« Restez avec moi, Seigneur, car il est nécessaire de Vous avoir présent pour ne pas Vous oublier. Vous savez avec quelle facilité je Vous abandonne. Restez avec moi, parce que je suis faible et j’ai besoin de Votre force pour ne pas tomber si souvent. Restez avec moi, Seigneur parce que Vous êtes ma vie, et sans Vous, je suis sans ferveur. Restez avec moi, parce que Vous êtes ma lumière, et, sans Vous, je suis dans les ténèbres. Restez avec moi, Seigneur, pour me montrer Votre volonté. Restez avec moi, Seigneur, pour que j’entende Votre voix et que je Vous suive. Restez avec moi, Seigneur, parce que je désire Vous aimer beaucoup et être toujours en Votre compagnie. Restez avec moi, Seigneur, si Vous voulez que je sois fidèle.  Restez avec moi, Seigneur, parce que si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Vous un lieu de consolation, un nid d’amour. Restez avec moi, Jésus, parce qu’il se fait tard et que le jour décline ... c’est-à-dire que la vie passe, la mort, le jugement, l

De l'abandon

Le véritable abandon. C'est une chose que je ne cesse d'essayer de comprendre. En raison d'une maladie orpheline. De nombreux auteurs écrivent que c'est tout recevoir comme étant la volonté de Dieu. Et donc de Lui faire confianc e. Cela, je n'arrive pas à croire que ce soit juste. C'est même très dur à entendre. Après avoir beaucoup lu, beaucoup cherché, beaucoup prié, et en avoir parlé avec des prêtres : Il me semble que l'abandon, c'est croire que le bon Dieu, qui pleure avec nous devant notre épreuve, se fait alors très proche de nous. Il porte notre croix avec nous. Il nous apprend à la porter. Il est, à chaque instant, à nos côtés. Il vient vivre l'épreuve avec nous . Et peut même en tirer un bien. On peut devoir se battre chaque jour et se relever chaque matin, mais c'est avec Lui . C'est simplement ce que je crois, après avoir tant cherché à comprendre, car forcée de le vivre. Parfois il ne nous reste que Lui. Lui seul comprend

De l'Espérance, avec le Bienheureux Guerric d'Igny

«  Lors donc que d'autres se précipitent pour trouver leur bonheur dans les biens présents, et courent, sans tenir compte des avertissements du Seigneur, pour enlever, comme une proie, les biens de ce monde, « Heureux  l'homme dont le nom du Seigneur forme l'espérance, et qui n'a point jeté les yeux sur les vanités et les fausses folies ». Cet heureux personnage se console en se disant intérieurement : « Le Seigneur est mon héritage, mon âme l'a dit. C'est pourquoi je L'attendrai. Le Seigneur est bon pour ceux qui mettent en Lui leur espoir, pour l'âme qui Le cherche. Il est bon d'attendre en silence le salut de Dieu ». Plein d'espérance en Dieu seul , j'espérerai encore plus et j'ajouterai l'espérance à l'espérance, comme la tribulation s'ajoute à la tribulation, et le délai au délai. Il peut tarder à venir, je l'attendrai néanmoins, « parce qu'Il arrivera et ne différera pas » au-delà du temps fixé ou du jour conven

« Jésus fut dans l’admiration »

Ce dimanche, dans l'évangile en forme extraordinaire, guérison d'un lépreux, et épisode du centurion, dont nous redisons les mots lors de chaque messe. « Dans la lecture de l’Évangile, nous avons entendu Jésus louer notre foi , jointe à l’humilité » , écrit Saint Augustin. Le lépreux : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir.» Le centurion : « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit, mais dites seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». « Domine, non sum dignus ». Saint Augustin écrit : « En se disant indigne, il se montre digne, digne non seulement que le Christ entre dans sa maison, mais aussi dans son cœur. » Ce qui me touche le plus : En l’entendant, « Jésus fut dans l’admiration. » Notre-Seigneur est dans l'admiration. Quel évangile.

Pour mieux L'aimer

Extraits de l'épître de la messe de ce dimanche : « Attachez-vous fortement au bien. » « Soyez fervents   d’esprit ; c’est le Seigneur que vous servez. » « Soyez pleins de la joie que donne l’espérance, patients dans l’affliction, assidus à la prière. » « N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble . » Rom. 12, messe en forme extraordinaire. Deuxième dimanche après l'épiphanie.  Et pour nous aider, cette belle prière de Saint Bonaventure . 

Contemplation et action

«   Lorsque les œuvres extérieures sont indispensables, et que la volonté de Dieu y est expresse, il faut tâcher de s’en acquitter sans sortir du repos intérieur ; en sorte que dans l’action l’âme continue d’être unie à Dieu, et qu’elle ne perde point un certain recueillement qui doit l’accompagner partout.  Un temps viendra où l’oraison étant devenue [ à l'âme ], pour ainsi dire, naturelle, [ elle pourra ], si Dieu le juge à propos, agir beaucoup au-dehors, sans perdre le repos du dedans.  »  Père Jean-Nicolas Grou, XVIIIe. Manuel des âmes intérieures. Extraits : L’oraison et le repos de la contemplation sont le secret de l’équilibre de toute vie. Si la contemplation nous met habituellement en retrait, c’est l’union à Dieu qu’elle vise, et l’union à Dieu consiste à vivre sa volonté quelle qu’elle soit.  Si bien que si Dieu le juge à propos, le contemplatif   pourra être amené à agir beaucoup au-dehors, sans perdre le repos du dedans. Source : inspiré par le Père de Longchamp, site

« Interrogez souvent votre coeur ... »

« Interrogez souvent votre cœur dans la journée pour voir si vous pouvez dire en vérité : « ce n’est pas moi qui vis, c’est Jésus-Christ qui vit en moi. » Saint François de Sales. Docteur de l'Eglise.

Communion des saints

« En attendant cette bienheureuse éternité, qui dans peu de temps s'ouvrira pour nous, puisque la vie n'est qu'un jour, travaillons ensemble au salut des âmes ; Moi je puis faire bien peu de choses, ou plutôt absolument rien si j'étais seule ; ce qui me console c'est de penser qu'à vos côtés je puis servir à quelque chose ; En effet le zéro par lui-même n'a pas de valeur, mais placé près de l'unité il devient puissant, pourvu toutefois qu'il se mette du bon côté, après et non pas avant ! ...  C'est bien là que Jésus m'a placée et j'espère y rester toujours, en vous suivant de loin, par la prière et le sacrifice. Si j'écoutais mon coeur je ne terminerais pas ma lettre aujourd'hui mais la fin du silence va sonner, il faut que je porte ma lettre à notre bonne Mère qui l'attend. Je vous prie donc, mon Frère, de bien vouloir envoyer votre bénédiction au petit zéro que le Bon Dieu a placé près de vous. » Sainte Thérèse de Lisieux. D

Paix infinie

Paix infinie, indicible, de la sainte messe du premier vendredi du mois. Oraisons, homélie, ferveur des fidèles, nous élèvent. Et vient l'adoration. Repos. Douceur. Cœur à coeur. Merci.