Eclairs de Sainteté

Vacances, heure spi. Aujourd'hui, relire le petit carnet de notes que j'emporte toujours à la messe, pour saisir au vol des extraits des lectures, des oraisons, des homélies. Quelques traits de lumière de ces derniers mois. « Jésus, doux dans l'épreuve. » « Seigneur, donnez-moi un peu de Votre courage, de l'Amour qui Vous faisait tenir [ lors de sa Passion ] » « Prévenance et délicatesse de Jésus [ lors de sa résurrection et de ses premières apparitions aux disciples ] : Il veut leur donner Sa Paix. » « Saint Joseph : une attention aimante à Dieu. Un homme attentif aux choses d'en haut. Un homme de Foi. Un homme d'écoute. » « Et votre peine se changera en joie. » Donc : ne pas se décourager. Et : toutes ces tristesses durent un temps seulement. » « Dieu ne nous abandonne jamais à des combats qui vont au delà de nos forces. » « Toute épreuve est une occasion de fidélité envers Dieu. » Et pour finir, des mots qui me font penser à Saint Jean de la Croix : « Le Seig

«   Et Il emplira ton âme de splendeur.  » Épître de ce jour. Pendant ces vacances, emmenez Dieu avec vous. C'est un moment privilégié pour prendre le temps, en silence, de L'écouter.  Le remercier. Se reposer avec Lui.  Photo : près de mon lieu de vacances pour huit jours, un grand bonheur. 

«  La vie intérieure est la découverte au fond de l’âme du Royaume dans toute sa fraîcheur : Regnum Dei intra vos est, Le Royaume de Dieu est au dedans de vous. » Un moine bénédictin. « Il y a une jeunesse de l'âme qui ne se conserve que dans le contact fréquent et filial avec Dieu. » Pie XII, en juin 1952.  Comment ne pas penser ici aux mots de l'Imitation de Jésus-Christ : « Le royaume de Dieu est au-dedans de vous, dit le Seigneur. Revenez à Dieu de tout votre coeur, laissez là ce misérable monde, et votre âme trouvera le repos. » Pour trouver un profond repos, revenons à la source, qui seule nous vivifie, nous donne la grâce, nous conforme à Lui, nous permet de vivre en union avec Lui. Cet été, où pour beaucoup le temps ralentit, est un moment favorable pour retrouver cela, cette conversation intérieure avec Dieu, cette écoute, cette disponibilité de l'âme. Photo : la plus belle plage, près de laquelle j'ai l'immense chance d'être en vacances.

Magnifique autel dressé hier sous une cathédrale d'arbres, en camp de guides.  Simplicité et majesté.  Cela éveillera peut-être en certains de si bons souvenirs.  La prière s'élève d'elle-même.  Photo prise par un ami. 

Ce matin à la messe, douleur immense, pour une fracture probable. Le temps que le traitement agisse, on est brisé. Puis ce traitement très fort endort complètement. Cela m'a rappelé une retraite récente, où une nette aggravation m'a épuisée dès le deuxième matin, et où je savais que je passerais au bloc peu après la fin si d'ici là le corps tenait bon. Dans ces moments, si importants dans la vie spirituelle - la messe ; une magnifique retraite espérée depuis des mois - on espère être en forme, éveillé, pour être le plus attentif possible, avoir le coeur disponible et généreux. Dieu a permis qu'un immense faiblesse vienne pile à ce moment là. Lors de la retraite, où la fatigue fut immense avec la crainte du bloc juste après. Lors de la messe, où comme ce matin, si souvent c'est très rude physiquement. M'est venue cette pensée : Dieu permet cela. Il sait. Et en fait, c'est peut-être une grâce. Car cela oblige à s'appuyer sur Lui, et Lui seul. Lui seul peut

Les vacances  sont aussi un moment privilégié pour prendre le temps de moments de repos auprès du Bon Dieu :  oraison , lecture plus approfondie, relire ses notes spi de l'année, ...  Et pourquoi pas, en famille ou entre amis, instaurer une « heure spi » chaque jour ? Un moment calme, en fin de matinée, après le café ou en fin d'après-midi par exemple. Comme l'ont connu les scouts et routiers parmi nous. Cela ne peut que ressourcer chacun, faire grandir   l'amour pour Dieu   et le désir de Le servir, la   paix  intérieure, le dévouement, la douceur ...   Et si l'un n'a pas l'âme disponible ce jour là, eh bien laissons-le se reposer et prions pour lui, cela renforce aussi les liens, de manière cachée et en Dieu. Photo : un ami, en Bretagne. 

«  Chère Madame et amie, Ma sœur m’a appris que votre mari avait été assez éprouvé, cet été, dans sa santé, ce qui a tout naturellement été pour vous une épreuve peut-être plus grande encore, car les souffrances de ceux que nous aimons sont plus dures à supporter que les nôtres. Aussi, je veux vous dire toute ma sympathie et les vœux bien affectueux que je fais pour l’entier et prompt rétablissement de votre mari. Je sais ce qu’est la maladie et devine ce qu’elle peut apporter de sacrifices à un homme actif et habitué à se dépenser généreusement ; mais je sais aussi tout ce que représente la souffrance, l'admirable et mystérieuse puissance qu’elle possède, ce qu’elle obtient et ce qu’elle accomplit.  En réalité, notre action (ce que nous devons à Dieu et aux autres) est bien peu de chose, et ne s’exerce que dans la mesure où la Providence veut bien en disposer. Aussi, lorsqu’il Lui plaît d’employer plutôt la souffrance pour faire son œuvre, je crois qu’il ne faut pas trop nous pla

En ces jours d'anniversaires d'ordination, voici un poème trouvé par hasard aujourd'hui.   Il est écrit : Hymne d’un cœur de prêtre au don de l’ordination, action de grâces pour la bonté divine manifestée à travers le sacerdoce catholique.   « E tre prêtre, à mes yeux, c’est une grâce insigne, C’est se trouver, sans trêve, à toute heure, en tout lieu, À l’œuvre dans le champ du Maître de la vigne, Y répondant joyeux à tout appel de Dieu. Avec un zèle ardent, c’est porter à ses frères, Accablés sous le poids du terrestre labeur, L’eau fraîche et l’aliment des Sublimes Mystères, En leur disant combien les aime le Seigneur. Sous le regard de Dieu, c’est panser, c’est recoudre, Les visages meurtris et les cœurs déchirés, Apaisant les tourments et ne cessant d’absoudre, Ramenant au bercail les pauvres égarés. C’est être le pasteur des foyers où l’on prie, Sans pourtant délaisser ceux qui ne le font pas, Et les confier tous à la vierge Marie, Toujours prête à semer ses faveurs ic