Eclairs de Sainteté

Le fond de l’âme, c’est Dieu. » Saint Augustin, Père de l'Eglise, Ve siècle. Célébré demain, 28 août. « Et le Seigneur l’a rempli de l’esprit de sagesse et d’intelligence. » Une oraison de la messe demain. Une pensée particulière pour les Chanoines Réguliers, comme ceux de l'abbaye de Lagrasse , dont la spiritualité vient essentiellement des écrits de Saint Augustin.  Photo : abbaye de Lagrasse. 

Joie profonde. Se rendre à l'église pour prier, attirée par un besoin immense d'être avec Lui . Etre avec Lui, simplement . Et en entrant, se retrouver devant le Saint Sacrement. Il nous attend aussi.

En attendant un article plus complet sur le sujet : Dans une magnifique conférence de Blanche Streb (article bientôt prévu avec son aimable autorisation), sur la force et la fragilité, l'épreuve : « Une âme forte, c’est une âme souple. » « Dieu lie complètement la force avec la douceur , avec la souplesse. » « C’est vraiment bien dans la faiblesse, dans la fragilité, dans l’épreuve , [...] qu’il nous est demandé finalement, le plus de force ; et c’est là qu’on va probablement le plus chercher la force, et finalement, la recevoir . » Simples extraits. Le reste est tout aussi beau.  Je vous invite à découvrir sa page .  Photo : RegardNature Christophe Mollet. 

Naturellement tout le monde aspire au souverain bien. Voulez-vous y arriver ? Commencez par viser plus haut. » Saint Bernard de Clairvaux, XIIe siècle. Docteur de l’Eglise. Célébré ce 20 août. Et pour viser plus haut, un des meilleurs moyens est de plonger dans l’ Imitation de Jésus-Christ . Le livre qui donne peut-être le plus de paix, d’amour de Dieu, de consolation, d’espérance, d’élan vers le Ciel. Imitation. Livre II, ch. 8 : « Qui trouve Jésus trouve un bien immense, ou plutôt un bien au-dessus de tout bien. » « C’est un grand art que de savoir converser avec Jésus, et une grande prudence que de savoir Le retenir près de soi. » « Soyez humble et pacifique, et Jésus sera avec vous. » « Que votre vie soit pieuse et calme, et Jésus demeurera près de vous. » « Qu’Il vous soit donc plus cher que tout ce qui vous est cher. » « Aimez tous les autres pour Jésus , et Jésus pour Lui-même. » Imitation. Livre II, ch. 10 : « Dieu donne ordinairement à l’humble ce qu’Il ôte au superbe. » « J

Ne rien préférer à l’amour du Christ ». Règle de Saint Benoît, chapitre 4. « Le message de Saint Benoît est une invitation à l’intériorité . L’homme doit avant tout entrer en lui-même, il doit se connaître profondément, découvrir en lui l’aspiration à Dieu et les traces de l’absolu. [...] Saint Grégoire écrit qu’ « il habitait seul avec lui-même sous les yeux de Celui qui nous regarde d’en haut » Saint Jean-Paul II, abbaye du Mont Cassin, mai 1979.  Saint Benoît vécut de 480 à 547.

Joyeux anniversaire Eclairs de Sainteté. « Les années s’en vont, et l’éternité s’approche de nous : que puissions-nous tellement employer ces années en l’amour divin que nous ayons l’éternité et sa gloire. » Saint François de Sales.

«  Je cours pour saisir Celui par qui j’ai été saisi, c’est-à-dire Pour T’aimer enfin parfaitement, Ô Toi qui nous a aimés le premier, Seigneur aimable et digne d’être aimé. » Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, XIIe siècle. Moine et abbé bénédictin puis cistercien, grand ami de Saint Bernard de Clairvaux. Source : Paroisse Saint Vincent des Buis, diocèse d'Autun.  Très bon dimanche. 

Ne vous arrêtez ni peu ni beaucoup à regarder qui est pour ou contre vous. Mais efforcez-vous sans relâche de plaire à Dieu ; demandez-Lui que Sa volonté s’accomplisse ; aimez-Le beaucoup ; vous le Lui devez bien. » Saint Jean de la Croix, Docteur de l'Eglise. 

Voici la suite de l'article qui présentait  « Le combat spirituel » ,  un grand classique écrit par un prêtre italien, Lorenzo Scupoli, au XVIe siècle.  Nous avions terminé sur ce conseil, qui donne la trame du livre : « Il vous reste à vous munir de quatre choses, qui sont comme autant d'armes assurées, nécessaires à qui veut remporter la palme et sortir victorieux de ce combat spirituel. Ces quatre armes infaillibles sont : -  la défiance de vous-même, - la confiance en Dieu, - le bon usage de nos facultés, - l'exercice de la prière. Nous essayerons, avec la grâce de Dieu, d'en parler d'une manière claire et succincte, dans les chapitres suivants. » Voici maintenant des extraits à propos des deux premières armes, la défiance de nous-même et la confiance en Dieu, qui sont intimement liées.  De la défiance de nous-même, et des moyens pour l'obtenir : « Toute g râce , toute vertu vient de Lui comme la source de tout bien.  » « Demander avec humilité   et ferveur

Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. Les peines fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil. Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! notre pensée doit aller où est notre trésor. » Saint curé d’Ars, célébré aujourd'hui. Pensées choisies.

Les vacances  sont aussi un moment privilégié pour prendre le temps de moments de repos auprès du Bon Dieu : oraison , lecture plus approfondie, relire ses notes spi de l'année, ...  Et pourquoi pas, en famille ou entre amis, instaurer une « heure spi » chaque jour ? Un moment calme, en fin de matinée, après le café ou en fin d'après-midi par exemple. Comme l'ont connu les scouts et routiers parmi nous. Cela ne peut que ressourcer chacun, faire grandir l'amour pour Dieu et le désir de Le servir, la paix  intérieure, le dévouement, la douceur ...   Et si l'un n'a pas l'âme disponible ce jour là, eh bien laissons-le se reposer et prions pour lui, cela renforce aussi les liens, de manière cachée et en Dieu.

« Or [ pour vivre ] la sainte Messe comme il est convenable : Dès le commencement jusqu’à ce que le prêtre se soit mis à l’autel, faites avec lui la préparation, laquelle consiste à se mettre en la présence de Dieu, reconnaître votre indignité et demander pardon de vos fautes. Depuis le Pater Noster jusqu’à la Communion, efforcez-vous de faire mille désirs de votre cœur, souhaitant ardemment d’être à jamais jointe et unie à notre Sauveur par amour éternel. Depuis la Communion jusqu’à la fin, remerciez sa divine Majesté de son Incarnation, de sa vie, de sa mort, de sa passion et de l’amour qu’il nous témoigne en ce saint sacrifice, le conjurant par celui-ci de vous être à jamais propice, à vos parents, à vos amis et à toute l’Eglise ; et vous humiliant de tout votre cœur, recevez dévotement la bénédiction divine que Notre Seigneur vous donne par l’entremise de son officier. » Saint François de Sales. Docteur de l'Eglise. Photo : Notre Dame de Chrétienté.