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Affichage des articles du septembre, 2022

Porter la Croix avec Lui

Sacrement des malades demain. Mon missel s'ouvre tout seul à ces pages maintenant. Je me confie profondément à vos prières. Pour que Notre-Seigneur et moi portions la Croix ensemble. Quatrième parole du Christ en Croix. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ... » Deus meus, ut quid dereliquisti me ? C'est pour Jésus un moment de total dénuement, où il n'a plus rien sur quoi s'appuyer. En cette heure il est submergé par la douleur. Il est à la fois Dieu qui exauce et homme qui supplie. « Et il commença d'être envahi par l'effroi et l'abattement » Mystère. Il faut, à la fin, se taire et adorer. Père Charles Journet. « En en même temps, un progrès s'est fait en nous, l'humilité a fait descendre en nous la douceur de Dieu. » Père Charles Journet. « Ce qui était la croix de votre vie portée par Jésus, va devenir peu à peu Sa Croix portée par vous, non pas seule mais soutenue par Son Amour. » Père Charles Journet. « Seul notre courage, nous

Plus haut

« Ne point aspirer à monter, c'est descendre ». « Naturellement tout le monde aspire au souverain bien. Voulez-vous y arriver ? Commencez par viser plus haut » . Saint Bernard de Clairvaux, XIIe siècle. Docteur de l'Eglise. 

Fidélité à la messe

« S'il n'y avait dans le monde qu'une seule église où l'on célébrât l'auguste mystère de nos autels, ou l'on consacrât, nous porterions sans doute une sainte envie à ceux qui seraient aux portes de cette église. Or, nous sommes ce peuple choisi, nous sommes à la porte de ce lieu si saint, si pur, où Dieu s'immole chaque jour. Pour gagner cinq ou six francs, vous feriez trois ou quatre lieues, et vous ne feriez pas seulement trente pas pour entendre une messe les jours de semaine ! Où est votre foi ? » Saint curé d'Ars.

Avec Sa grâce

« On peut tout ce qu’on veut quand on veut ce que Dieu veut. » Bienheureux Vladimir Ghika. Evêque, 1873-1954. Quand on fait la volonté de Dieu, ou quand on Lui dit « oui, je veux bien » alors confiance : Il nous donnera toutes les grâces requises.  En fait c'est Lui qui fera. A travers nous. Nous avons « seulement » à être attentifs à Sa grâce et à en vivre.

La plus solide consolation

« Interrogez les âmes qui L'aiment de vrai amour : elles vous diront que, dans les épreuves de la vie, elles trouvent leur meilleure et plus solide consolation à s'entretenir amoureusement avec Dieu. » Saint Alphonse de Liguori. XVIIIe. Docteur de l’Eglise.

« Avec Dieu, et en Sa présence »

Extrait d'une lettre de Saint François de Sales :  « J'examinerai, avec Dieu, et en Sa présence ... » Ecrit-il dans une lettre, à propos d'une décision à prendre. Et dans la même lettre : « Dieu m'a fait la grâce de connaître que je suis fait pour Lui, par Lui, et en Lui. » L'essentiel pour cela. Se remettre devant Dieu.

« En Le regardant souvent ... »

« En Le regardant souvent par la méditation, toute votre âme se remplira de Lui. » Saint François de Sales. Docteur de l'Eglise.

Merci

Oui, remercier Dieu pour ces moments bénis. Ne pas les oublier, ils aident dans les moments moins faciles.  C'est la petite vertu de gratitude : voir article précédent, le si beau texte de Monseigneur Chevrot.  Ici, un très bon souvenir de cet été :  Les deux ans de mon filleul, et les deux ans de Eclairs de Sainteté , célébrés en famille. 

Seul l'Amour porte la Croix

Pardon, les citations ou textes spis reprendront dès que je peux. Journée rude aujourd'hui. Émotions, larmes. Opération demain matin. Je prie pour vous, qui me donnez la joie de lire ces grands saints. Au bloc je prierai particulièrement pour des prêtres. Cela m'a tant aidée lors de l'opération au printemps dernier. J'ai compris au bloc que Seul l'Amour porte la Croix. Ces mots ne me quittent plus. Je crois que sans son amour immense pour son Père, et ainsi pour les hommes, Notre-Seigneur n'aurait jamais pu vivre sa Passion ainsi. Il n'aurait pas pu.  Seul l'Amour porte la Croix.

Dans l'épreuve, avec Saint Jean de la Croix

« Il vaut mieux porter un lourd fardeau en compagnie d'un fort, qu'un fardeau léger en compagnie d'un faible. Lorsque vous êtes sous le poids des afflictions, vous êtes unis à Dieu qui est votre force et qui se trouve avec ceux qui sont dans la tribulation ; quand vous êtes sans fardeau, vous êtes avec vous-même et vous n'êtes que faiblesse. La vertu et la force de l'âme grandissent et se fortifient dans les épreuves de la patience. » Saint Jean de la Croix. XVIe siècle, Docteur de l'Eglise.

La Joie de Dieu

Ce matin à la messe, dans le chant de Communion que j'aime beaucoup, ces paroles m'ont particulièrement saisie : « Soyez la joie de Dieu. » Suis-je la joie de Dieu ? Dieu sourit-Il « quand Il me voit passer » selon les mots de Guy de Larigaudie ? Il me semble que cela peut devenir un critère simple pour nos choix, petits et grands, de chaque jour. Ce que je fais à cet instant. Ce que je ferai dans l'heure qui vient. Et même, ce que je demande dans ma prière. Ou tout simplement, ma prière tout court : faite de silence, d'écoute, de remerciement aussi. Cela fait-il la joie de Dieu ?

« Nous ne perdons pas notre temps »

«  Chère Madame et amie, Ma sœur m’a appris que votre mari avait été assez éprouvé, cet été, dans sa santé, ce qui a tout naturellement été pour vous une épreuve peut-être plus grande encore, car les souffrances de ceux que aimons sont plus dures à supporter que les nôtres. Aussi, je veux vous dire toute ma sympathie et les vœux bien affectueux que je fais pour l’entier et prompt rétablissement de votre mari. Je sais ce qu’est la maladie et devine ce qu’elle peut apporter de sacrifices à un homme actif et habitué à se dépenser généreusement ; mais je sais aussi tout ce que représente la souffrance,  l'admirable  et mystérieuse puissance qu’elle possède, ce qu’elle obtient et ce qu’elle accomplit.  En réalité, notre action (ce que nous devons à Dieu et aux autres) est bien peu de chose, et ne s’exerce que dans la mesure où la Providence veut bien en disposer. Aussi, lorsqu’il Lui plaît d’employer plutôt la souffrance pour faire son œuvre, je crois qu’il ne faut pas trop nous plaindr

Avec joie

Magnifique texte reçu ce soir. Par un abbé. Tellement beau et vrai. Homélie de saint Grégoire. « Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin que lorsqu’il viendra et frappera à la porte, ils lui ouvrent aussitôt ». Le Seigneur vient en effet quand il se prépare à nous juger ; et il frappe à la porte, lorsque, par les peines de la maladie, il nous annonce une mort prochaine. Nous lui ouvrons aussitôt, si nous l’accueillons avec amour. Il ne veut pas ouvrir à son juge lorsqu’il frappe, celui qui tremble de quitter son corps, et redoute de voir ce juge qu’il se souvient avoir méprisé ; mais celui qui se sent rassuré, et par son espérance et par ses œuvres, ouvre aussitôt au Seigneur lorsqu’il frappe à la porte, car il reçoit son Juge avec joie. Et quand le moment de la mort arrive, sa joie redouble à la pensée d’une glorieuse récompense. » Merci. « L’essentiel [ est ] que je vive dans la conscience que toute la vie est l’approche d’une ren