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De la beauté de la liturgie

La beauté des rites sacrés anoblit les âmes, elle les élève en exerçant sur elles une suave attirance du Ciel. »

 
Dans la beauté de la liturgie, « Jour après jour, une voix se fait entendre avec une douceur et une justesse de ton qui ne trompe pas, éclairant les âmes de l'intérieur par une succession de touches légères. »

« L'homme n'est vraiment lui-même que lorsqu'il adore. »

« Ainsi de la beauté liturgique. Plus que tout autre, elle mérite d'être appelée la splendeur du vrai. »

Elle tend à « suggérer au regard des fidèles que l'action qui se déroule vient de Dieu. La majesté du déploiement liturgique n'a pas d'autre fin, elle signifie que quelque chose de céleste vient toucher la terre. 

Saint Grégoire, le grand pape bénédictin du VIe siècle, l'a écrit [...] : « A l'heure du sacrifice, le Ciel s'ouvre à la voix du prêtre ; [...] les chœurs des anges sont présents, ce qui est en haut vient rejoindre ce qui est en bas, le Ciel et la Terre s'unissent, le visible et l'invisible ne font plus qu'un. »

Jour après jour, dimanche après dimanche, « la frappe du balancier liturgique imprime dans l’âme baptisée une plus grande ressemblance avec le Seigneur. »



Dom Gérard Calvet, 1927-2008. 
Fondateur et premier abbé de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.
« Quatre bienfaits de la liturgie ». Extraits.


Merci aux abbés qui nous permettent de vivre de telles liturgies, simples et magnifiques, où les moments de silence sont emplis de la présence de Dieu. Comme le dit le saint curé d'Ars, quand nous rentrons après la sainte messe, « si quelqu’un nous disait : « Qu’emportez-vous dans votre maison ? » , nous pourrions répondre : « J’emporte le Ciel ».