Le signe de croix, que nous faisons chaque jour, nous rappelle ce mystère. Ecoutons les mots simples et profonds du Saint curé d'Ars :
« Il faut faire le Signe de la Croix avec un grand respect.
On commence par la tête : c'est le chef, la création, le Père ;
Ensuite, le cœur : l'amour, la vie, la rédemption, le Fils ;
Les épaules : la force, le Saint-Esprit.
Ainsi soit-il. »
Voici également une prière à la Sainte Trinité, « Nous t'adorons, ô Trinité », de Guillaume de Saint-Thierry :
« Ô toi, Dieu le Père, créateur à qui nous devons la vie ; ô toi Sagesse du Père qui, en nous reformant, nous donne de vivre dans la sagesse ; ô toi, Saint-Esprit que nous aimons, en qui nous aimons, et qui, par là, nous fait vivre déjà dans le bonheur, et plus tard nous fera vivre dans le suprême bonheur ; ô toi, Trinité dans une seule nature, Dieu unique dont nous tenons l'être, par qui, en qui nous avons l'être ; toi, dont nous nous sommes éloignés par le péché et dont nous avons perdu la ressemblance, mais qui n'as pas permis que nous périssions loin de toi ; toi, le principe vers lequel nous remontons, le modèle que nous suivons, la grâce qui nous donne la réconciliation, nous t'adorons et te bénissons, à toi la gloire dans les siècles ! »
Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, XIIe siècle. Moine et abbé bénédictin puis cistercien, grand ami de Saint Bernard de Clairvaux.