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Spe Salvi | La grande espérance


« La vraie, la grande espérance de l'homme [...], ce ne peut être que Dieu – le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusqu'au bout »

Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul. 

Dieu est le fondement de l'espérance. 

Seul son amour nous donne la possibilité de persévérer avec sobriété jour après jour. 

[ Car ] nous attendons au plus profond de nous-mêmes la vie qui est « vraiment » vie.

Un premier lieu essentiel d'apprentissage de l'espérance est la prière. [...] S'il n'y a plus personne qui peut m'aider, Lui peut m'aider.

Prier ne signifie pas sortir de l'histoire et se retirer dans l'espace privé de son propre bonheur. La façon juste de prier est un processus de purification intérieure qui nous rend capables de Dieu. 

Afin que la prière développe cette force purificatrice, elle doit, d'une part, être très personnelle, une confrontation de mon moi avec Dieu [...]. D'autre part, cependant, elle doit toujours être guidée et éclairée par les grandes prières de l'Église et des saints, par la prière liturgique, dans laquelle le Seigneur nous enseigne continuellement à prier de façon juste.

Ainsi, nous devenons capables de la grande espérance et nous devenons ministres de l'espérance pour les autres. 

Seule la grande espérance - certitude que, malgré [ de grandes épreuves ], ma vie personnelle et l'histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l'Amour, et [...] ont pour Lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d'agir et de poursuivre. 
»

Extraits de la magnifique lettre encyclique Spe Salvi de Benoît XVI.



Photo : Reinhold Messner, alpiniste italien. 1965.