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Le premier


« Vous parler de Jésus, je ne saurais pas ; il faudrait avoir un amour tout brûlant, tout passionné de Lui et, en moi, c’est la misère. Il n’y a qu’une seule chose que j’ai éprouvée une fois pour ne plus jamais l’oublier, c’est que c’est Lui qui nous aime, et même quand nous oublions de l’aimer, et que notre amour est dérision. [...]
Et dès que je tourne mon cœur vers Lui, je vois que le regard de ses yeux était sur moi. [...]
Je n’ose plus dire que je L’aime – L’aimer ce serait être un saint. Mais je sais qu’Il m’aime, et c’est dans cette vue que je retrouve le mot de l’écriture avec un sens nouveau : « C’est Lui le premier qui nous a aimés. »


« Vous vous souvenez de la fin de Jeanne d'Arc. « C'est l'Amour qui est le plus fort. » Gardez toujours un peu de temps de solitude, par exemple en allant chaque jour faire une petite visite dans l'église silencieuse, - avec votre évangile, ou avec rien d'autre que votre coeur. »


« Il est déjà dans votre coeur, avec sa Croix et sa lumière, et sa tendresse. [...] La chose qu'Il désire le plus de vous, [...] c'est votre amour, et votre disponibilité. Il vous aidera. »


« Adhérez à Jésus par la Foi. »


« Tendre toujours à un plus grand bien, c'est la perfection de notre état présent. [...] Et Celui qui met en nous ce désir vient Lui-même au fond de notre coeur pour nous aider. »


« Ayez de grands désirs, magnanimes [...], semblables à ceux de Jésus en Croix. Sainte Thérèse [d'Avila] veut que ses filles aient de grands désirs : pour jeter une pierre à dix mètres, il faut viser à vingt mètres. »


« Ne craignez pas qu'Il vous abandonne. »


Et pour demain, dimanche :
« C'est un Dieu de grand Amour [...] Merci de venir à notre rencontre chaque jour à la Messe, avant la dernière Rencontre. »


Père Charles Journet. 1891 -1975.

Ce saint prêtre est vraiment un père spirituel du Ciel. Ces écrits sont des extraits de sa correspondance.