En ce temps de Carême, où Dieu nous invite à nous rapprocher profondément de Lui, deux trésors :
Le Chemin de Croix, et le Sacrement de Confession.
Le Chemin de Croix.
Le Chemin de Croix.
Chaque vendredi, si vous le pouvez, assistez à un Chemin de Croix, souvent proposé avant ou après une messe, ou lisez-en un attentivement en priant. En contemplant Notre-Seigneur. En faisant vôtres les sentiments de Son Coeur.
Par exemple, ce qui m'a frappée récemment : lors du Chemin de Croix, Jésus console. C'est Lui qui console. Dans son état de faiblesse, d'humiliation, abandonné par ses amis, peu avant de rendre l'âme à son Père. C'est bouleversant.
On ne prie jamais avec autant de vérité et de ferveur, qu'après un Chemin de Croix.
Il me semble que des saints écrivent que prier le Chemin de Croix, et se tenir en silence auprès de Notre-Seigneur en Le regardant, est incomparable pour faire grandir notre amour pour Lui. Pour apprendre de Lui.
On est en silence avec Lui. On repose contre Son Coeur. On comprend son humilité, sa douceur. Sa force de pardonner, de consoler. La Paix qu'il veut laisser.
La Confession.
« Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais. »
Saint curé d'Ars.
« Plus nous usons des sacrements de Pénitence et d’Eucharistie, plus le joug du Seigneur est doux et aimable. Purifiée par ces sacrements … notre âme s’élève à Dieu d’elle-même. »
Saint curé d'Ars
Un coeur pur, après une confession, redevient transparent et reflète le Bon Dieu. Il est renouvelé, rajeuni.
L'âme retrouve la pureté, la ferveur, l’attention à Dieu par amour, la promptitude à Lui répondre, ces ornements qu’elle a reçus au moment de notre baptême.
Après la confession, il n'y a plus d'obstacle entre l'âme et Dieu, et la joie de l'âme est alors immense.
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Photos :
RegardNature Christophe Mollet.
Chartres 1953, Marc Riboud.