Au pied du tabernacle [...] je lis des traités de théologie aux pieds de Celui dont ils parlent.
Et autant que possible je me tiens au pied du Saint Sacrement. Jésus est là ...
Pas assez de défiance de moi [...] pas assez de repentir [...] pas assez de reconnaissance envers Dieu et les hommes.
On me prête des vertus que je n'ai pas ....
Je vois combien le séjour d'ici m'est bon, et combien il m'était nécessaire.
Il me semble qu'il me faut [...] rester encore un temps assez long en un lieu où mon âme se porte si bien, où Dieu la forme, et où elle prend des forces.
Votre occupation maintenant, c'est de vivre seul avec Dieu seul.
Il faut passer par le désert et y séjourner recevoir la grâce de Dieu [...] Il faut à l'âme ce silence, cet oubli de tout le créé.
C'est dans ce recueillement profond de l'âme [...] que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne tout entier à Lui.
Bona crux ! C'est par la Croix que nous nous unissons à Celui qui y fut cloué.
Les croix nous détachent de la Terre, et, par là, nous attachent à Dieu.
Plus nous sommes attachés à la Croix, plus nous étreignons Jésus qui y est cloué. Toute croix nous unit à Jésus.
Qu'est-ce qui nous reste à l'heure de la mort, sinon nos mérites et nos péchés ?
Qu'il fait bon vider sa mémoire de toutes les choses visibles, pour ne la remplir que de l'espérance des biens célestes !
Dire le Saint Office avec un soin extrême ; c'est le bouquet quotidien de roses fraîches, symbole d'amour toujours jeune, offert chaque jour au Bien-Aimé.
J'ai beau chercher en moi, je ne trouve pas d'autre désir que celui-ci : « Adveniat regnum tuum ! Sanctificetur nomen tuum ! »
J'envie Ses nuits de prière au sommet des montagnes, je voudrais Lui tenir compagnie.
Le regarder et L'imiter. C'est même la première parole qu'Il leur a dite quand André et Jean vinrent à Lui : « Venez et voyez »
Celui qui aime se perd et s'abîme dans la contemplation de l'être aimé.
Et moi, je vous demanderai une chose : priez pour que j'aime ; priez pour que j'aime Jésus ! »