Cela fait penser à ces mots de l'Imitation, qui demeurent gravés dans mon coeur : « Quelle paix et quel repos quand on agit sous le seul regard du Christ. »
Sainte Thérèse de Lisieux écrivit, dans une lettre à l'un des deux jeunes abbés avec qui elle eut une correspondance : « Le plus petit mouvement de pur Amour est plus utile à l’Eglise que toutes les autres œuvres réunies. » Lettre 221, au Père Roulland, 1897. Pour avoir tant écouté ces lettres au point de les connaître presque par coeur, ces mots me portent souvent.
Le Bon Dieu n'attend pas de nous des actes éclatants. Mais notre fidélité. Notre attention à Sa grâce, et notre réceptivité pour y correspondre.
Terminons par ces mots du curé d'Ambricourt, le si humble et attachant prêtre du « Journal d'un curé de campagne » de Bernanos : « Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix. »
Bref. « Dans le secret », demeurons fidèles. Pour un malade, un traitement lourd plusieurs fois par jour, des heures de soins chaque matin, tout cela semble si inutile. Mais le Bon Dieu sait ce qu'Il fait, me rappelait un abbé. Cela peut prendre un sens, si c'est offert à Dieu. On peut choisir de prier Marie à chaque pansement, offrir tel moment rude pour un prêtre, pour une intention.
Chacun trouvera dans sa vie « des petites choses », faisant partie de son devoir d'état du moment, à offrir discrètement et fidèlement à Dieu.
Avec amour.
Nous pouvons aussi prier notre Ange Gardien de nous aider à demeurer dans cette disposition du coeur.
Photo : Regard Nature Christophe Mollet