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« La plus grande consolation »


« Le fidèle :

Seigneur, quelle est ma confiance en cette vie et ma plus grande consolation au milieu de tout ce qui s'offre à mes regards sous le ciel ? 
N'est-ce pas Vous, Seigneur mon Dieu, dont la miséricorde est infinie ? 

Où ai-je été bien sans Vous ? et avec Vous où ai-je pu être mal ? J'aime mieux être pauvre à cause de Vous que riche sans vous. J'aime mieux être avec Vous voyageur sur la terre, que de posséder le ciel sans Vous. Où Vous êtes, là est le ciel ; et la mort et l'enfer sont où Vous n'êtes pas. [...]

Vous êtes mon espérance, ma confiance, mon consolateur toujours fidèle.

Tous cherchent leur intérêt : Vous seul vous ne cherchez que mon salut et mon avancement, et Vous disposez tout pour mon bien. [...]

C'est donc en Vous, Seigneur mon Dieu, que je mets toute mon espérance et tout mon appui 


Il n'est point d'amis qui puissent me servir, point de protecteurs qui me soient de secours, ni de sages qui me donnent un conseil utile, ni de livre qui me console,[...], si Vous ne daignez Vous-même me secourir, m'aider, me fortifier, me consoler, m'instruire et me prendre sous votre garde.

Car tout ce qui semble devoir procurer la paix et le bonheur n'est rien sans Vous et réellement ne sert de rien pour rendre heureux. [...] ; et la plus grande consolation de vos serviteurs est d'espérer uniquement en Vous.

Sanctifiez mon âme, bénissez-la de votre céleste bénédiction, afin qu'elle devienne votre demeure sainte, le siège de votre éternelle gloire, et que, dans ce temple où Vous ne dédaignez pas d'habiter, il n'y ait rien qui offense vos regards. 


Regardez-moi, Seigneur, dans votre immense bonté [...] Protégez et conservez l'âme de votre pauvre serviteur [...] ; que votre grâce l'accompagne et la conduise, par le chemin de la paix, dans la patrie de l'éternelle lumière. 
Ainsi soit-il. »

Imitation de Jésus-Christ. Livre III. Extraits. 


Ce texte ne signifie pas que les amis, les livres, ne peuvent aider ni consoler ; mais seulement si Notre Seigneur est présent et parle à travers eux. On le sent bien. On est alors touché, consolé à travers eux. 

Notre âme ressent alors le 
« Tu étais avec moi », de Saint Augustin.

Cependant parfois seule la prière profonde, le coeur à coeur avec Dieu console véritablement. Et le mieux est quand Dieu nous rejoint par ces deux moyens.