« Si mon cœur savait trouver quelque bon allégement pour la vôtre, il le contribuerait très affectionnément. Mais, ma fille, tout ce que je sais pour cela, vous le savez [...]
En somme, qui veut bien recevoir les coups des accidents de cette vie mortelle, il doit tenir son esprit en la très-sainte volonté de Dieu et son espérance en la bienheureuse éternité.
Tout ce tracas de peines et d'ennuis passera bientôt, ce ne sont que des moments (2Co 4,17) ; et puis nous n'avons encore point répandu de sang (cf. He 12,4) pour Celui qui répandit tout le sien pour nous sur la croix.
Je suis consolé de la consolation que vous prenez en la réception du très-divin Sacrement [...]
Ma très-chère fille, Dieu bénira votre soumission et suppléera à la consolation que vous auriez de communier plus souvent [...]
Je suis de plus en plus tout vôtre. »
Saint François de Sales. Lettre, 1621.