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Un Ami du Ciel


+ Il aime, et il n’est point aimé, et on ne connait pas même son amour, parce qu’on ne daigne pas recevoir les dons par où il voudrait le témoigner, ni écouter les tendres et secrètes
déclarations qu’il en voudrait faire à notre cœur.

+ Je regarde avec respect ceux que le Sacré Cœur visite par des humiliations, des adversités de quelque nature qu’elles soient : ce sont sans doute ses favoris. Pour m’humilier je n’ai qu’à me comparer à eux tandis que je serai dans la prospérité.

+ L’amour du Sacré Cœur le fait comme sortir de lui-même pour ne vivre plus que dans nous [ dans l’Eucharistie ] ; son amour fait qu’il s’oublie lui-même, en quelque sorte, pour ne plus vivre que pour nous.

+ L’Eucharistie est un sacrement d’amour puisqu’elle renouvelle en notre faveur tout ce que le Sacré Cœur a jamais fait de plus grand pour se faire aimer des hommes. C’est surtout l’amour que Jésus attend de celui qui va le recevoir.

+ Venez, aimable Cœur de Jésus, venez vous placer au milieu de ma poitrine et allumez-y un amour qui réponde, s’il est possible, aux obligations que j’ai d’aimer Dieu. Aimez Jésus en moi autant que vous m’avez aimé en Lui ; faites que je ne vive qu’en Lui, que je ne vive que pour Lui, afin qu’éternellement je puisse vivre avec Lui dans le ciel.

+ Pour être heureuse en cette vie et en l’autre, et pour servir Dieu comme il le mérite, il faut être à Dieu sans réserve.





+ Votre bonheur croîtra à mesure que vous détacherez davantage votre cœur de toutes les choses du monde pour le lui consacrer tout entier.

+ Je vous conseille d’ignorer vous-même, s’il est possible, ou d’oublier du moins au plus tôt, tout ce qui ne vous porte pas à aimer Dieu et à estimer et chérir votre prochain. 

+ Je tâche de m’abandonner à la Providence car il me semble qu’outre la paix de l’âme et la douceur de la vie, on trouve toutes choses dans cet abandonnement.

+ Il n’y a point de véritable vertu sans la simplicité et l’humilité.

+ Je vous ai souvent conseillé de demeurer tranquille et de ne songer qu’à servir Dieu chaque jour, comme si c’était le dernier de votre vie.

+ Dieu est le seul maître du cœur ; lui seul peut donner une paix solide et en lui seul doit être toute votre confiance.


Saint Claude La Colombière, célébré le 15 février. Il est rappelé à Dieu à 41 ans en 1682. On le nomme l'apôtre de la confiance

Source : abbaye de Randol.