Pardon j'ai peu écrit. Un événement rude et imprévu.
Ce texte, ainsi, me rejoint tant. Il est si beau. Vrai.
« Mourant entre les plus cruels et sensibles tourments que l’on puisse imaginer, souffrant des tristesses, craintes, épouvantements, angoisses, délaissements et oppressions intérieures qui n’en eurent ni n’en auront jamais de pareilles, Notre Seigneur élevé en la croix entre la terre et le ciel, n’était, ce semble, tenu de la main de son Père que par l’extrême pointe de l’esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête, qui touché de la douce main du Père éternel, recevait une souveraine affluence de félicité, tout le reste demeurant abîmé dans la tristesse et ennui. C’est pourquoi il s’écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu délaissé ? »
Au milieu de la mer des passions dont notre Seigneur fut accablé, toutes les facultés de son âme demeurèrent comme englouties et ensevelies dans la tourmente de tant de peines, hormis la pointe de l’esprit, qui, exempte de toute épreuve, était toute claire et resplendissante de gloire et félicité. »
Saint François de Sales, Traité de l’amour de Dieu.