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Affichage des articles du octobre, 2024

Avec Dieu

« Celui avec qui Dieu est, N’est jamais moins seul Que lorsqu’il est seul. » Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, XIIe siècle. Moine et abbé bénédictin puis cistercien, grand ami de Saint Bernard de Clairvaux. Lettre aux Frères du Mont-Dieu.  C'est si beau. Et vrai.  On s'en rend compte après, souvent. Par exemple lors d'une épreuve. Une fois la Paix du coeur revenue, on découvre une nouvelle intimité avec Notre-Seigneur.  C'est que je vis, espère vivre, en ce moment.  Pour cela, le coeur doit demeurer attentif. Toujours présent à Sa présence, au moins en intention.  Tout à l'heure je recevais un Sacrement dans un bel oratoire, devant le tabernacle. En un tel endroit, on est recueilli. Attiré par cette Présence. Emu.  On devrait toujours vivre ainsi. 

Amitié

Quand un ami d'enfance aujourd'hui prêtre vient vous voir ... Merci Seigneur pour l'Amitié.  Ici, un morceau nommé " Valse triste ", très beau.

Une âme pure

« On fait du bien, non dans la mesure de ce que l'on dit, et de ce que l'on fait, mais dans la mesure de ce que l'on est, dans la mesure en laquelle Jésus vit en nous » Saint Charles de Foucauld. Lettres et carnets. 

Toute claire et resplendissante

Chers amis, Pardon j'ai peu écrit. Un événement rude et imprévu. Ce texte, ainsi, me rejoint tant. Il est si beau. Vrai.  « Mourant entre les plus cruels et sensibles tourments que l’on puisse imaginer, souffrant des tristesses, craintes, épouvantements, angoisses, délaissements et oppressions intérieures qui n’en eurent ni n’en auront jamais de pareilles, Notre Seigneur élevé en la croix entre la terre et le ciel, n’était, ce semble, tenu de la main de son Père que par l’extrême pointe de l’esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête, qui touché de la douce main du Père éternel, recevait une souveraine affluence de félicité, tout le reste demeurant abîmé dans la tristesse et ennui. C’est pourquoi il s’écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu délaissé ? » Au milieu de la mer des passions dont notre Seigneur fut accablé, toutes les facultés de son âme demeurèrent comme englouties et ensevelies dans la tourmente de tant de peines, hormis la pointe de l’esprit

« Vous qui êtes son Centre »

«  Ô mon bon Jésus, faites que mon cœur ne se repose point qu’il ne Vous ait trouvé, Vous qui êtes son Centre, et son Amour et sa Félicité ! »  Sainte Marguerite-Marie,  à qui Notre-Seigneur apparut au XVIIe siècle,  célébrée aujourd'hui. Extrait d'une de ses prières.  Cela nous rappelle les mots si vrais de Saint Augustin,   « M on coeur est sans repos tant qu'il ne demeure en Toi.  » 

Etre attentif

La grâce est un peu l'écho du   silence . Écoutons-Le. « En chartreuse, nous ne recherchons pas le silence, mais l'intimité avec Dieu par le moyen du silence. » Dom Dysmas de Lassus, Prieur des Chartreux.

Bonheur

Bonheur de la confession. Toujours immense.  Fidélité à ce si beau Sacrement, pour avoir toujours le cœur empli de Dieu, de Dieu seul.  Quelle joie plus grande ... Ici bas ?  Au coeur de l'épreuve, c'est même la seule vraie joie. Profonde, grave, et paisible. Dieu est un Père, et il emplit notre cœur tout entier.

Lui seul le sait

« L’histoire inconnue du monde est dans la communion des saints et la diffusion de la grâce. » Bienheureux Vladimir Ghika. Evêque. 1873-1954. Dans ce lien, d'autres mots et la vie de cet homme de Dieu admirable .  [ Je vais essayer de trouver la source exacte. ]

« Je suis triste, parce que Dieu n’est pas aimé. »

Des mots qui bouleversent toujours autant mon âme. « Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix. » « Garder le silence, quel mot étrange ! C'est le silence qui nous garde. » « L'enfer, Madame, c'est de ne plus aimer. » Au chevet d'une femme d'un haut milieu tout juste décédée, avec laquelle il avait eu une conversation peu facile la veille, pour essayer de l'apaiser. « Soyez en paix » lui avais-je dit. Et elle avait reçu cette paix à genoux. Qu’elle la garde à jamais ! C’est moi qui la lui ai donnée. Ô merveille, qu’on puisse ainsi faire présent de ce qu’on ne possède pas soi-même, ô doux miracle de nos mains vides ! L’espérance qui se mourait dans mon coeur a refleuri dans le sien, l’esprit de prière que j’avais cru perdu sans retour, Dieu le lui a rendu, et qui sait ? en mon nom, peut-être ... Qu’elle garde cela aussi, qu’elle garde tout ! Me voilà dépouillé, Seigneur, comme vous seul savez dépouiller, car rien n’échappe à votre sollici