Accéder au contenu principal

Fidélité à la grâce


« Ce que nous devons demander dans nos prières, c’est un désir loyal de mieux faire, et d’ôter en nous tous les obstacles à la Grâce.

La seule solution, c’est de retourner vers le Seigneur. C’est de nous tourner vers Lui. En Le mettant tout simplement au cœur de notre vie.

Laissons-nous profondément imprégner par sa Grâce.
Voilà la tâche essentielle à laquelle nous devons nous atteler.
Pour ne faire désormais que ce qui est conforme à la volonté du Seigneur.

Prions que pour tel soit désormais à compter de ce jour l’objet de notre désir le plus ardent. »

Homélie du 15 novembre 2020. Extraits.

Et pour cela ..... quel meilleur moyen, pour rendre l'âme pure, attentive.... que la confession. Jésus Lui-même a institué ce Sacrement.
Ces mots m'avaient tant aidée, lors d'une retraite : « le péché, c'est abandonner Notre-Seigneur. »
En ce temps de Carême, chaque chemin de Croix devrait nous donner tant de compassion, de reconnaissance, et d'Amour en retour pour Lui.

Allons nous confesser par Amour. 

Et après, quelle joie. La joie la plus pure et profonde. 
Plus d'obstacle entre notre âme et celle de Notre-Seigneur. 

Quelques mots du saint curé d'Ars :
« Le bon Dieu veut nous rendre heureux, et nous ne le voulons pas ! »

« Il faut mettre plus de temps à demander la contrition qu’à s’examiner. »

« Le centre en est l’église, et dans l’église le tabernacle, et, à côté, le confessionnal où les âmes mortes retrouvent la vie », en décrivant sa paroisse.

« Le bon Dieu tend la main et donne sa grâce à ceux qui la Lui demandent. »


Ecoutons aussi Saint François de Sales : 

« Les effets des Sacrements sont divers, quoiqu’ils n’aient tous qu’une même fin et prétention, qui est de nous unir à Dieu. [...]

La première préparation, c’est la pureté de l’intention ; la seconde, c’est l’attention ; et la troisième, c’est l’humilité.
Quant à la pureté d’intention, c’est une chose totalement nécessaire, non seulement à la réception des Sacrements, mais en tout ce que nous désirons ou que nous faisons [...] Vous connaîtrez cela si quand vous désirez de communier l’on ne vous le permet pas ; ou bien si après la sainte Communion vous n’avez point de consolation, et nonobstant tout cela, vous demeurez en paix [...]

La seconde préparation, c’est l’attention. O Dieu ! que nous devrions aller aux Sacrements avec beaucoup d’attention, tant sur la grandeur de l’œuvre, comme sur ce qu’un chacun demande de nous ! Par exemple, allant à la Confession, nous y devons porter un coeur amoureusement douloureux, et à la sainte Communion, il y faut porter un coeur ardemment amoureux. »