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La Sainte Messe


« Je célèbre la sainte messe à la dernière heure de la nuit, au bout du cloître des autels, lequel s'avance, perpendiculairement à notre église, comme une jetée s'avance vers le large.
Mon autel se trouve au bout de la jetée, à l'endroit où, d'ordinaire, s'implante un phare.
Et au-delà, ce sont les ténèbres, les flots inquiétants, les humains livrés au péril de la mer. Pour ces humains, je prie, avec le poids de mon amitié pour Dieu 
Si chacun de ceux qui bénéficient de la messe solitaire du prêtre manifestaient leur présence, ici, par une petite flamme, cet autel inaperçu serait le centre d'une chapelle ardente ! [...]
Il y a donc, dans l'isolement de ce célébrant, une simple apparence. »
Père Jérôme, moine à la Trappe de Sept-Fons, 1907-1985. 


« Cette Messe me plaît. J'y suis à l'aise. Mon âme est heureuse à cette Messe. Dès le commencement, c'est de la joie. J'aime que l'autel de Dieu soit à l'honneur, croix en tête, bien vu, éclairé, fleuri. Et moi, « laetificat », je m'en réjouis. « Laetificat » !
Un abbé.


« Après la consécration, le Bon Dieu est là comme dans le Ciel.
Il faudrait toujours employer au moins un quart d’heure pour se préparer à bien entendre la messe. »
Saint curé d’Ars.


« Vous puiserez avec joie aux sources du Sauveur » disait le prophète Isaïe. Oui, c'est avec joie que nous devrions courir à cette fontaine de vie et faire de la Messe le véritable cœur, l'âme de nos journées. »
Notre-Dame de Chrétienté.


« Si la perfection pouvait exister sur cette terre, elle ressemblerait à ces messes pures, charmantes et humbles. »
Nicolas Diat, « Le grand bonheur ».
A propos des messes de l'aurore, célébrées en silence par les moines de Fontgombault. 


« La beauté des rites sacrés anoblit les âmes, elle les élève en exerçant sur elles une suave attirance du Ciel. »
Jour après jour, une voix se fait entendre avec une douceur et une justesse de ton qui ne trompe pas, éclairant les âmes de l'intérieur par une succession de touches légères. 
Ainsi de la beauté liturgique. Plus que tout autre, elle mérite d'être appelée la splendeur du vrai. 
Elle tend à « suggérer au regard des fidèles que l'action qui se déroule vient de Dieu. La majesté du déploiement liturgique n'a pas d'autre fin, elle signifie que quelque chose de céleste vient toucher la terre. 
Saint Grégoire, le grand pape bénédictin du VIe siècle, l'a écrit [...] : « A l'heure du sacrifice, le Ciel s'ouvre à la voix du prêtre ; [...] les chœurs des anges sont présents, ce qui est en haut vient rejoindre ce qui est en bas, le Ciel et la Terre s'unissent, le visible et l'invisible ne font plus qu'un. »
Jour après jour, dimanche après dimanche, « la frappe du balancier liturgique imprime dans l’âme baptisée une plus grande ressemblance avec le Seigneur. »
Dom Gérard Calvet, 1927-2008. 
Fondateur et premier abbé de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.


« Il y a une jeunesse de l'âme qui ne se conserve que dans le contact fréquent et filial avec Dieu. »
Pie XII, juin 1952.


« Mettons-nous une fois de plus dans la main de Dieu, et que mes modestes efforts et mes petits sacrifices viennent s'unir au grand sacrifice de la messe que tu as le bonheur de dire chaque matin. »
Tom Morel, 1915 - 1944, officier et résistant français, compagnon de la Libération.


« Venez à Jésus, venez vivre de Lui, afin de vivre pour Lui. »
Saint curé d’Ars.


« Nous devons redonner à la liturgie la dimension du sacré.
La liturgie, c'est Dieu trois fois saint se rendant présent parmi nous.
Le silence, cheminement [...] vers l'homme intérieur, est indispensable.»
Benoît XVI.
Discours à des évêques, et « La Célébration de la Foi », 1985.