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Semaine Sainte | Les Sept Paroles du Christ en Croix


« Quand il était petit enfant il avait la tendresse de sa mère. Plus tard, quand Il a regardé le monde, comme il a su découvrir les choses : les fleurs des champs, les grains de sénevé, les figuiers qui bourgeonnent à l'approche de l'été, les moissons qui blanchissent, le ciel rouge qui annonce le beau temps ou l'orage.

II a regardé les travaux des hommes, les pêcheurs, le semeur qui sort pour semer, la femme qui tourne la meule pour moudre Ie grain ou qui fouille sa maison pour retrouver la drachme.

II voyait tout avec une profondeur d’humanité, une pureté, un ravissement, une joie qui lui faisaient retrouver l’idée créatrice cachée au sein des êtres, et au prix de laquelle la vision des peintres et des poètes est peu de chose. II a regardé dans les yeux et dans le coeur des petits enfants. Son âme n'était pas contractée, mais dilatée.

Et pourtant il n'a jamais perdu de vue, pendant les trente-trois ans de sa vie, qu'il mourrait cloué sur une croix sanglante. La pensée de la gloire de son Père et de la rédemption du monde suffisait à faire tressaillir son âme »


Père Charles Journet, Les sept paroles du Christ en Croix. 1952.


Ce petit livre est magnifique. Un abbé me l'a prêté voici deux ans pendant la Semaine Sainte. Je vous le recommande de tout coeur.






« Sur la croix, moment décisif entre tous, le Christ a prononcé sept paroles que l'auteur de ce livre, grand théologien et grand contemplatif, a méditées longuement, mot à mot. On sent que son commentaire a été tout entier écrit comme une prière, et l'auteur veut faire prier la passion de Jésus-Christ. Il nous fait ainsi entrer dans le mystère de la Rédemption, centre et fondement de tout le christianisme. [...]

Le livre de Charles Journet a été salué comme un chef-d'oeuvre lors de sa parution, il y a plus de cinquante ans. 
»

Commentaire des éditions Chiré.