Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix naît en 1891 en Prusse dans une famille d’origine juive. La lecture de l’autobiographie de Sainte Thérèse d’Avila l’amène à demander le baptême en 1921. Elle meurt à Auschwitz en 1942.
« Ce fut ma première rencontre avec la Croix, avec cette force qu’elle confère à ceux qui la portent. »
« Je m’adressais intérieurement au Seigneur lui disant que je « savais » que c’était sa Croix à Lui qui était imposée à notre peuple. La plupart des juifs ne reconnaissaient pas le Sauveur, mais n’incombait-il pas à ceux qui comprenaient, de porter cette Croix ? C’est ce que je désirais faire. Je Lui demandais seulement de me montrer comment. […] Je reçus la certitude intime que j’étais exaucée. J’ignorais cependant sous quel mode la Croix me serait donnée. »
« Je suis contente de tout, on ne peut acquérir une « scientia crucis » que si l’on commence par souffrir vraiment le poids de la Croix. Dès le premier instant j’en ai eu la conviction intime et j’ai dit du fond du cœur : Ave Crux, Spes Unica … »
« La Croix ne constitue pas un but, elle emporte nos âmes vers les hauteurs, et nous les fait voir. Cependant, elle n’est pas seulement un signe, elle est l’arme puissante du Christ [...] celle dont Il frappe avec force à la Porte du Ciel, tellement, qu’Il nous l’ouvre. »
« La souffrance portée en Union avec le Christ, est souffrance du Christ. Elle est incorporée à la grande œuvre du salut, elle devient fructueuse en cela. »
« Devons-nous chercher le pur Amour [...] Certainement, nous sommes créés pour cela. Il sera notre vie éternelle et ici, nous devons essayer de l’approcher autant que possible [...] »
« Tout cela est très facile à dire, mais le travail de toute une vie n’arriverait pas au but, si ce n’était Dieu qui faisait l’essentiel. Mais nous pouvons avoir confiance, sa grâce ne nous manquera jamais si nous faisons le peu qui est en notre pouvoir »
Source : Le Carmel en France
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