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Elevons notre coeur


Je viens de lire un dossier sur le désir du Ciel. Un prêtre s'étonnant que les fidèles aient si peu ce désir. Et rappelant combien il devrait être ancré en nous, comme le disait aussi le saint curé d'Ars.

Pour moi c'est une telle évidence. Pas un jour sans cette espérance. J'aurais tant à écrire. Et pourtant, cela semble impossible, car ce ne serait pas compris.

Ce n'est pas une pensée triste. Ce n'est pas renoncer à cette vie sur Terre. Peut-être que simplement, certains sont tellement décapés, dépouillés, obligés de vivre une ascèse qui les détache de l'inutile, obligés de vivre tant de renoncements, que ce désir grandit tout seul, et c'est lui qui les fait vivre.

Pas facile à expliquer. Sauf à un abbé ou un ami qui vous connaît et qui comprend bien.


Saint Grégoire le Grand, pape et Père de l'Eglise, écrit dans une homélie : « Que nos désirs s’enflamment pour le Ciel ; l’aimer c’est déjà y aller »

« Si nous y réfléchissions, nous élèverions sans cesse nos regards vers le Ciel, notre véritable patrie. » 
Saint curé d'Ars.

« Le seul grand désir d’un moine est de monter au Ciel »
Abbaye de Lagrasse.

« L’avenir, le seul vrai avenir, c’est la vie éternelle :
Cette vie n’est que la courte épreuve qui prépare l’autre. »

Bienheureux Charles de Foucauld, Lettre.

« Voyez, mes enfants, il faut réfléchir que nous avons [...] une éternité qui nous attend. »
Saint curé d'Ars.

« Toute chose finit ; l'éternité jamais. Perdons tout ; mais ne perdons pas Dieu. » 
Saint Alphonse de Liguori, Docteur de l’Eglise.

« Je T'aime et j'espère, dans l'éternité
Te voir, ô mon Frère, au Ciel Te chanter ! »

Extrait du chant « Jésus notre Maître est ressuscité. »