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Carême | De l'oraison, avec Thérèse d'Avila


« Le choix du temps et de la durée de l’oraison relève d’une volonté déterminée, révélatrice des secrets du cœur. On ne fait pas oraison quand on a le temps : on prend le temps d’être pour le Seigneur, avec la ferme détermination de ne pas le lui reprendre en cours de route, quelles que soient les épreuves et la sécheresse de la rencontre. »


Ces mots commentent la définition de l'oraison que nous donne Sainte Thérèse d'Avila, Docteur de l'Eglise.

« L’oraison mentale n’est, à mon avis, qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé. »

Deux mots peuvent attirer notre attention : « amitié », et « souvent ». 

Le mot  « commerce » signifie ici un échange affectueux, un coeur à coeur. 

Le CEC nous rappelle aussi que parfois nous ne ressentons rien. Ce n'est pas grave. L'important est le temps donné à Dieu, seul à seul avec Lui et pour Lui. Lors de ce temps que nous Lui offrons, Il nous regarde avec amour, et transforme peu à peu notre coeur. 




Photo : Séminaire FSSP.