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L'apôtre de la confiance

Aujourd'hui nous célébrons Saint Claude La Colombière.


L'apôtre de la confiance.

Celui dont Jésus dit à Marguerite-Marie : « Je t'enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami. »

Son très bel acte d'offrande, que j'ai longtemps gardé dans mon portefeuille :

« Sacré Cœur de Jésus,
Apprenez-moi le parfait oubli de moi-même, puisque c’est la seule voie par où l’on peut entrer en Vous. Enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour, duquel Vous m’avez inspiré le désir. Je sens en moi une grande volonté de Vous plaire, et une grande impuissance d’en venir à bout sans une lumière et un secours très particuliers que je ne puis attendre que de Vous.
Faites en moi votre volonté, Seigneur. Je m’y oppose, je le sens bien, mais je voudrais bien, ce me semble, ne pas m’y opposer. C’est à Vous à tout faire, divin Cœur de Jésus-Christ ; Vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification, si je me fais saint : cela me paraît plus clair que le jour ; mais ce sera pour Vous une grande gloire et c’est pour cela seulement que je veux désirer la perfection.
Ainsi soit-il. »

Saint Claude La Colombière, prêtre, vécut au XVIIe siècle et mourut en 1682 à Paray-Le-Monial, à 41 ans. Il fut canonisé en 1992 par Jean-Paul II.

Les premiers et derniers mots de son acte de confiance :

« Mon Dieu,
Je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes.
[...]
Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j’aurai espéré de Vous. Ainsi, j’espère que Vous me tiendrez dans les penchants les plus rapides, que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts, et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j’espère que Vous m’aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et, pour porter tout d’un coup mon espérance aussi loin qu’elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l’éternité.
Ainsi soit-il ! »