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« Je pleure de ce que vous ne pleurez pas »


« Le Curé d’Ars veillait d’abord à former les fidèles au désir du repentir. Il soulignait la beauté du pardon de Dieu. Toute sa vie sacerdotale et ses forces n’étaient-elles pas consacrées à la conversion des pécheurs ? [...]

Il ne voulait donc pas se dérober aux pénitents qui venaient de toute part et auxquels il consacrait souvent dix heures par jour, parfois quinze ou plus.

C’était sans doute pour lui la plus grande de ses ascèses, [...] moralement aussi, car il souffrait lui-même des péchés accusés et plus encore du manque de repentir. «Je pleure de ce que vous ne pleurez pas ».

Le Seigneur lui donnait de réconcilier de grands pécheurs repentants, et aussi de guider vers la perfection des âmes qui en avaient soif. C’était là surtout que Dieu lui demandait de participer à la Rédemption. »

Lettre du Pape Jean-Paul II aux prêtres, Jeudi Saint 1986. Extraits.