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De la reconnaissance pour la grâce de Dieu

«  Mettez-vous toujours à la dernière place et la première vous sera donnée ; car ce qui est le plus élevé s'appuie sur ce qui est le plus bas. Les plus grands saints aux yeux de Dieu sont les plus petits à leurs propres yeux ; et plus leur vocation est sublime, plus ils sont  humbles  dans leur coeur. Soyez donc reconnaissants des moindres grâces et vous mériterez d'en recevoir de plus grandes. Que le plus léger don, la plus petite faveur aient pour vous autant de prix que le don le plus excellent et la faveur la plus singulière. Si vous considérez la grandeur de Celui qui donne, rien de ce qu'Il donne ne vous paraîtra petit ni méprisable ; car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d'un Dieu infini ? Voulez-vous conserver la grâce de Dieu, soyez reconnaissant lorsqu'Il vous la donne,  patient  lorsqu'Il vous l'ôte. Priez pour qu'elle vous soit rendue, et soyez humble et  vigilant   pour ne pas la perdre. » Imitation de Jésus-Christ , Liv...

Prévenance et délicatesse de Dieu

Relecture, au calme, de carnets de notes : livres, topos, mots qui m'ont saisie.  «  S'approcher de l'autel avec gravité et intériorité  » « Offrir nos croix pour un plus grand bien  » « Messe : immense joie, grave et simple   » « Etre doux, sage, attentif, prudent, simple, délicat   » « La charité se joint à l'humilité pour soutenir la fidélité  » Saint Charles de Foucauld à son père spirituel, et notes de retraite : « La misère de mon coeur  » « Je me sens bien faible, bien lâche, bien insuffisant  » « Priez pour moi, afin que je sois ce que veut Jésus  » « Ayons l'âme pure, soyons humble  » Saint François de Sales, Docteur de l'Eglise :  « Et je confessai ma faiblesse  » « Peut-on refuser quelque chose à un Dieu qui s'est mis dans cet état pour nous ?  »   en montrant un crucifix. A propos de ce grand saint que j'aime tant : « Oubliant volontiers que les roses ont des épines, pour se féliciter que les épines ...

« Seigneur, je Vous donne mon coeur »

Souvenir d'une magnifique messe du premier vendredi du mois, dédiée au Sacré-Coeur . La première de l'année Liturgique.  Au début de ce temps de l'Avent, la messe nous invite à plus d'intimité avec Notre-Seigneur, plus d'intériorité.  Brefs extraits de l'homélie. « Pleurer d'Amour, en voyant l'Amour de Dieu pour nous si grand.  « Seigneur, Je Vous donne mon coeur.  » « Soyons amoureux de Notre-Seigneur . » « Dieu fait homme : c'est la bonté de Dieu qui s'exprime.  La pure bonté . » « En cet Avent, prions pour sentir cette dépendance : « Seigneur, j'ai besoin de Vous . » «  En retour, faisons de notre vie  une réponse d'Amour  : « Seigneur, je Vous offre ma journée. Parfois si simple ... Elle sera pour Votre plus grande gloire. » « Seigneur, réveillez nos cœurs. Réveillez notre désir de nous donner.  » «  Pour que de toute notre âme nous Vous disions  « Seigneur, je Vous donne mon coeur, je Vous donne ma vie. » Ainsi soit-il. Après ...

« En hommage d'amour »

Prière que j'aime beaucoup, récitée par notre abbé devant le Saint Sacrement. « Prenez-moi, Seigneur, Dans la richesse divine de votre silence , Plénitude capable de tout combler en mon âme. Faites taire en moi ce qui n'est pas de Vous , Ce qui n'est pas votre présence toute pure, Toute solitaire, toute paisible ! [...] Imposez même votre silence à ma prière, Pour qu'elle soit pur élan vers Vous. Faites descendre votre silence Jusqu’au fond de mon être, Et faites remonter ce silence Vers Vous, en hommage d'amour ! Accordez-moi, Seigneur, un esprit souple, afin que je paraisse faible et sans défense plutôt que de peiner ou de briser. Accordez-moi un esprit droit afin que je n'interprète jamais en mal la peine que l'on me fait. Accordez-moi, Seigneur, un cœur humble afin que je ne me raidisse pas devant les critiques. Accordez-moi un cœur large, afin que je supporte les étroitesses d'esprit. Accordez-moi, Seigneur, une volonté ferme, afin que je persévère...

Un cher ami au Ciel

+ Il aime, et il n’est point aimé, et on ne connait pas même son amour, parce qu’on ne daigne pas recevoir les dons par où il voudrait le témoigner, ni écouter les tendres et secrètes déclarations qu’il en voudrait faire à notre cœur. + Je regarde avec respect ceux que le Sacré Cœur visite par des humiliations, des adversités de quelque nature qu’elles soient : ce sont sans doute ses favoris. Pour m’humilier je n’ai qu’à  me comparer à eux tandis que je serai dans la prospérité. + L’amour du Sacré Cœur le fait comme sortir de lui-même pour ne vivre plus que dans nous [ dans l’Eucharistie ] ; son amour fait qu’il s’oublie lui-même, en quelque sorte, pour ne plus  vivre que pour nous. + L’Eucharistie est un sacrement d’amour puisqu’elle renouvelle en notre faveur tout ce que le Sacré Cœur a jamais fait de plus grand pour se faire aimer des hommes. C’est surtout l’amour que Jésus attend de celui qui va le recevoir. + Venez, aimable Cœur de Jésus, venez vous placer au milieu de ma...

Humilité et Bonté

« Cependant la confiance des saints a toujours été pleine de la crainte de Dieu : quel que fût l'éclat de leurs vertus, quelque abondantes que fussent leurs grâces, ils n'en étaient ni moins humbles ni moins vigilants . » Imitation de Jésus-Christ. Crainte signifie ici respect, crainte de blesser une personne que l'on aime. Cela entraîne une délicatesse.  « Les saints se connaissaient mieux que les autres, c’est pourquoi ils étaient humbles . » Saint curé d’Ars.

Heureux

« Heureux ...  » Imitation de Jésus-Christ, Livre III. Comme nous y invite Saint Benoît dans le prologue de sa Règle. Extraits. «  Écoute, ô mon fils, les préceptes du maître et incline l'oreille de ton cœur ; reçois volontiers les conseils d'un tendre père.  » «  Quoi de plus doux pour nous, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ?  » Et voici une belle prière.

Ce clair regard

« Ce que la solitude et le silence du désert apportent d’utilité et de divine jouissance à ceux qui les aiment, ceux-là seuls le savent, qui en ont fait l’expérience »   « Là on s’efforce d’acquérir cet œil dont le clair regard blesse d’amour le divin époux et dont la pureté donne de voir Dieu » « Ici Dieu donne à ses athlètes, pour le labeur du combat, la récompense désirée : une paix que le monde ignore et la joie dans l'Esprit-Saint » Saint Bruno. XIe siècle. Fondateur de l'Ordre des Chartreux. Lettre à Raoul le Verd . 

Un Coeur si doux

Sainte Marguerite Marie aujourd'hui, que j'aime tant, comme son père spirituel Saint Claude la Colombière ... Oraisons et textes de la Messe, Bréviaire. Extraits. [...] que, par ses mérites et à son imitation, nous obtenions de vous aimer en tout et par dessus-tout, et d’établir en votre Cœur notre demeure permanente. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi (Cant 7, 10) Parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. (Mt 11) Revêtir la douceur et l’humilité de votre Cœur. Grande est la paix de qui aime ta loi.

Simplicité

Ne faire que ce que l'on peut offrir au Bon Dieu, disait le saint curé d'Ars. C'est si simple. Et à Marie. En ce mois du Saint Rosaire.

Un coeur pur

« Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor . » Saint curé d'Ars.  «  Dieu estime bien plus le moindre accroissement de  pureté  dans votre conscience, que toutes les grandes œuvres extérieures que vous pourriez entreprendre pour Le servir. » Saint Jean de la Croix. 

Amitie et espérance

« Si mon cœur savait trouver quelque bon allégement pour la vôtre, il le contribuerait très affectionnément. Mais, ma fille, tout ce que je sais pour cela, vous le savez [...]  En somme, qui veut bien recevoir les coups des accidents de cette vie mortelle, il doit tenir son esprit en la très-sainte volonté de Dieu et son espérance en la bienheureuse éternité.  Tout ce tracas de peines et d'ennuis passera bientôt, ce ne sont que des moments (2Co 4,17) ; et puis nous n'avons encore point répandu de sang (cf. He 12,4) pour Celui qui répandit tout le sien pour nous sur la croix.  Je suis consolé de la consolation que vous prenez en la réception du très-divin Sacrement [...] Ma très-chère fille, Dieu bénira votre soumission et suppléera à la consolation que vous auriez de communier plus souvent [...] Je suis de plus en plus tout vôtre. » Saint François de Sales. Lettre, 1621.

Mais Dieu veille la nuit sur ses enfants

« C'est surtout quand tu te sens anéanti par une lourde peine qu'il est bon d'aller consoler autrui de ses peines. Se donner , à de pareilles heures, quand on n'est plus rien, quand en soi l'on n'a plus rien , c'est vraiment donner un peu de Dieu ... et Le trouver » « Mais Dieu veille la nuit sur ses enfants. Il est le grand veilleur de toutes les nuits [...] Qui peut dire avec quel amour Il nous veille ? Cet amour a un nom et une qualité. C'est un amour infini » Bienheureux Mgr Vladimir Ghika. 1873 - 1954. Sa vie est magnifique. Il meurt d'épuisement en prison, après avoir  rayonné de paix  selon les personnes incarcérées avec lui. « C'est l'homme en qui j'ai vu  la liberté véritable . Jamais je ne l'ai vue chez un autre à ce degré. Pour lui, les murs de la prison n'existaient pas. Il était libre,  parce qu'il faisait la volonté de Dieu  ».

« Je Vous aime, O mon Dieu »

«  Je Vous aime, O mon Dieu, Et mon seul désir, Est de Vous aimer ... De Vous aimer Jusqu'au dernier soupir de ma vie, Jusqu'au dernier soupir de ma vie.    » Saint Curé d'Ars. Chant inspiré par une de ses prières.  Pour en écouter une très belle version : cliquer ici

La Sainte Messe.

« Je célèbre la sainte messe à la dernière heure de la nuit, au bout du cloître des autels, lequel s'avance, perpendiculairement à notre église, comme une jetée s'avance vers le large. Mon autel se trouve au bout de la jetée, à l'endroit où, d'ordinaire, s'implante un phare. Et au-delà, ce sont les ténèbres, les flots inquiétants, les humains livrés au péril de la mer. Pour ces humains, je prie, avec le poids de mon amitié pour Dieu Si chacun de ceux qui bénéficient de la messe solitaire du prêtre manifestaient leur présence, ici, par une petite flamme, cet autel inaperçu serait le centre d'une chapelle ardente ! Il y a donc, dans l'isolement de ce célébrant, une simple apparence. » Père Jérôme, moine à la Trappe de Sept-Fons, 1907-1985 « Cette Messe me plaît. J'y suis à l'aise. Mon âme est heureuse à cette Messe. Dès le commencement, c'est de la joie. J'aime que l'autel de Dieu soit à l'honneur, croix en tête, bien vu, éclairé, fleur...

« Si vous voulez charmer le Cœur aimant de votre Dieu »

« Si vous voulez charmer le Cœur aimant de votre Dieu, appliquez-vous à Lui parler le plus souvent possible, et [...] avec la plus entière et la plus confiante liberté. Il ne dédaignera pas de vous répondre et d'entretenir pour sa part la conversation. Il ne se fera point entendre de vous par une voix extérieure qui frappera vos oreilles, mais par un langage intérieur que votre coeur saisira fort bien : il suffit pour cela de [...] rester en tête-à-tête avec votre Dieu : « Je la mènerai au désert, et je parlerai à son cœur ». Il vous parlera par ces inspirations, par ces lumières intérieures, [...] par ces douces prévenances de sa grâce, [...] en un mot par tout ce langage de l'amour que comprennent bien les âmes dont Il est aimé et qui ne cherchent que Lui. » Saint Alphonse de Liguori. XVIIIe. Docteur de l’Eglise.

« Ne perdons pas Dieu. »

«Toute chose finit ; l'éternité jamais. Perdons tout ; mais ne perdons pas Dieu. » Saint Alphonse de Liguori . XVIIIe. Docteur de l’Eglise. Célébré ce premier août.

Le véritable Ami

« Jésus, Vous êtes le seul et le véritable Ami. Vous prenez part à mes maux, Vous Vous en chargez, Vous avez le secret de me les tourner en bien. Vous m'écoutez avec bonté lorsque je Vous raconte mes afflictions et Vous ne manquez jamais de les adoucir. Je Vous trouve toujours et en tout lieu ; Vous ne vous éloignez jamais et, si je suis obligé de changer de demeure, je ne me lasse pas de Vous trouver où je vais. Vous ne vous ennuyez jamais de m'entendre ; Vous ne vous lassez jamais de me faire du bien. Je suis assuré d'être aimé si je Vous aime. Vous n'avez que faire de mes biens, et Vous ne vous appauvrissez point en me communiquant les vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m'enlèvera pas Votre amitié ; et la mort, qui nous arrache à tous les autres amis, me doit réunir à Vous. Toutes les disgrâces de l'âge ou de fortune ne peuvent Vous détacher de moi ; au contraire, je ne jouirai jamais de vous plus p...

Remise de soi au Père

« Jésus tombe face contre terre : c’est une position de prière qui exprime l’obéissance à la volonté du Père, l’abandon confiant à Lui. C’est un geste qui se répète au début de la célébration de la Passion, le Vendredi Saint, ainsi que dans la profession monastique et dans les ordinations diaconale, sacerdotale et épiscopale, pour exprimer, dans la prière, également de façon physique, l’abandon total à Dieu, la confiance en Lui. Puis, Jésus demande au Père que, si cela était possible, cette heure s’éloigne de lui. Ce n’est pas seulement la frayeur et l’angoisse de l’homme [...], mais c’est le bouleversement du Fils de Dieu qui voit le poids terrible du mal qu’il devra prendre sur Lui pour le surmonter […] Jésus poursuit sa prière : « Père, tout est possible pour toi. Eloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » Dans la partie centrale de l’invocation, il y a un deuxième élément : la conscience de la toute-puissance du Père — « tout est poss...

« Si ta foi, cher enfant, est si grande et si haute »

Prière du Roi Baudouin de Belgique «  Qu'importe si je dois boire un amer calice, Et si je sens mon coeur triste jusqu'au trépas : Puisque c'est toi, Jésus, qui veux le sacrifice, Moi, je ne compte pas. A ton gré, mon Jésus, laisse tomber le voile, Montre-moi ta beauté, serre-moi dans tes bras, Ou du ciel obscurci dérobe chaque étoile : Moi, je ne compte pas . Donne-moi, mon Jésus, ta paix ou la tempête, Couronne mes efforts, ou ne me soutiens pas, Sous le poids des douleurs laisse courber ma tête: Moi, je ne compte pas. Que mon coeur soit meurtri, même par ceux que j'aime , Qu'importe mon Jésus, puisque tu m'aimeras ! Que le bien que je fais soit soupçonné lui-même: Moi, je ne compte pas. Si d'incessants labeurs tu veux que je t'honore, Ou si je dois languir dans l'impuissance, hélas ! Qu'importe, mon Jésus ! Tu le veux : je t'adore ! Moi, je ne compte pas. Si je dois achever de gravir le calvaire, Si le Cyrénéen manque même à mes pas , Qu...

Seul avec son Père

Une parole de Notre-Seigneur me touche tant. Lorsqu'Il parle pour la première fois à ses plus proches amis, les apôtres, de sa Passion et de ce qu'Il va vivre de si rude.  Pour eux. Pour nous. Le verset  « mais eux ne comprirent pas ce qu'Il disait » en Luc 18, 34. Lui le savait  certainement  depuis longtemps , sans rien pouvoir leur dire. Il ne pouvait en parler à personne. Seule sa mère savait, peut-on penser. Et quand Il essaie d'expliquer à ses plus proches, Il reste Seul avec cela dans l'âme. « mais eux ne comprirent pas ce qu'Il disait. » Seul avec son Père.  Qui Seul comprend. Voilà pourquoi Il prie tant, chaque nuit, partant S eul dans un endroit désert.  Un soutien seulement surnaturel. Or il était homme aussi.  Je suis si « saisie de compassion » pour Lui.

Les Défricheurs d'Eternité

Une idée de lecture d'été, reposante et respirant Dieu :  Les Défricheurs d'Eternité. Ce livre magnifique raconte la fondation de l'abbaye de Solignac au IXe siècle, par un abbé aidé de douze moines. Quelques extraits des premières pages. Sur l'Espérance. Contexte, le Père abbé qui plus de trente ans auparavant avait tout rebâti et reconstruit, vient de voir incendiée son abbaye par des attaquants. « [ Le frère Asselin ] était inquiet de voir à quel point son supérieur était épuisé, brisé ; il tremblait malgré la tiédeur du jour. » « Il était touché par l'immense détresse qui voilait maintenant le regard de son supérieur [ le Père abbé Théodoric ] et par les larmes qui perlaient au bord des cils [...] - mais le Ciel nous aidera ! - bien sûr, murmura l'abbé Théodoric. Il se redressa, contempla une fois de plus les dernières bribes de fumée noire qui flottaient au ras des chênes. Tu as raison, dit-il enfin d'une voix plus claire, nous n'avons pas le droit ...

Contemplation

La Grande Chartreuse par une amie. 

La Paix et la vraie Liberté

Jésus-Christ :  «  Mon fils, je vous enseignerai maintenant la voie de la paix et de la vraie liberté .  » Le fidèle :  «  Faites, Seigneur, ce que Vous dites ; car il m'est doux de Vous entendre.  » Jésus-Christ :  «  Appliquez-vous, mon fils, à faire plutôt la volonté d'autrui que la vôtre. Choisissez toujours d'avoir moins que plus. Cherchez toujours la dernière place, et à être au-dessous de tous. Désirez toujours et priez que la volonté de Dieu s'accomplisse parfaitement en vous. Celui qui agit ainsi est dans la voie de la paix et du repos .  » Le fidèle :  «  Seigneur, ces courts préceptes renferment une grande perfection. Ils contiennent peu de paroles ; mais elles sont pleines de sens, et abondantes en fruits. Si j'étais fidèle à les observer, je ne tomberais pas si aisément dans le trouble. Car toutes les fois qu'il m'arrive de perdre le calme et la paix, je reconnais que je me suis écarté de ces maximes. Mai...

Le Consoler

Bonheur de la confession. Chaque semaine. Prier Bonheur, devant le Saint Sacrement. Lui parler  «  par l'entremise de son officier   »    selon les mots de Saint François de Sales. La contrition est essentielle. La vraie douleur d'avoir blessé le Coeur de Notre-Seigneur. Le curé d'Ars disait qu'il faut passer plus de temps à regretter ses péchés qu'à s'examiner. Le contempler, Lui. Sa lumière. Son Coeur consolé après. Photo : Ewan Lebourdais photographe de la Marine