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« L'espérance ne déçoit pas »

Magnifique L ecture Patristique ce 20 novembre, au bréviaire. Sermon de Saint Augustin sur le psaume 63. « L'espérance ne déçoit pas » «  Le juste se réjouira dans le Seigneur, il espérera en Lui et tous les hommes au cœur droit trouveront en Lui leur fierté. Le juste se réjouira, non dans le monde, mais dans le Seigneur. Il est dit, dans un autre psaume : La lumière s'est levée pour le juste, et pour les cœurs droits, la joie. Tu cherches d'où vient cette joie ? Écoute ce texte : Le juste se réjouira dans le Seigneur. Et cet autre : Mets ta joie dans le Seigneur, il comblera les désirs de ton cœur. De quoi s'agit-il ? Qu'est-ce que l'on nous donne ? Quel est cet ordre ? Quel est ce don ? Nous réjouir dans le Seigneur. Qui peut se réjouir de ce qu'il ne voit pas ? Est-ce que nous voyons le Seigneur ? Maintenant, nous cheminons dans la foi ; tant que nous habitons dans ce corps, nous sommes en exil loin du Seigneur. Nous cheminons dans la foi, non dans la vis

Simplement

Parfois on ressent simplement cela. La prière est alors un simple regard intérieur. C'est le seul vrai Repos.  Tout devient simple. Je L'avise et Il m'avise , disait le fidèle du Saint curé d'Ars. Parfois, c'est en silence. Etre présent à Sa présence.  Comme hier, première messe depuis deux semaines. Les yeux fermés et le coeur pleurant, d'émotion d'être là.  Une Paix. Qui redonne un peu de forces intérieures. NB : les mots en bleu ci-dessus envoient vers un beau texte du curé d'Ars

Un Amour infini

«  Méditant l’amour du Sauveur en Sa Passion, Claude s’étonne que Jésus ait tant souffert. Dans la prière il pose la question : N’est-ce pas trop, mon adorable Sauveur !  Oui, vous répondra-t-Il, c’est trop pour apaiser mon Père, [...] trop pour effacer tous les péchés de la Terre ; mais ce n’est pas assez pour toucher ton cœur. » Extrait du magnifique livre sur Saint Claude La Colombière du Père Gérard Dufour. On peut le trouver dans la chapelle Saint Claude La Colombière à Paray, si belle, où repose le Saint. 

Comme une rose

Cette rose. Pureté et joie du coeur. Elle est douce. Paisible. Pour faire simple : immobile, grâce à ses feuilles et leur chlorophylle (données par Dieu au départ), elle transforme doucement la lumière (donnée par Dieu à tout moment, comme la grâce) en oxygène et en "vie". Et elle s'épanouit. Elle devient ce que Dieu avait prévu. Elle émerveille. Elle renvoie la joie de l'âme vers Dieu. On devrait être ainsi. Jour si rude, offert dans le désert, que penser à cela adoucit la peine. Saint François de Sales aimerait cette image.

Profondément épris de Dieu

«  La vie secrète qui se nourrit de contemplation, de prière, a son rayonnement jusque dans l'action, jusque dans l'action apostolique et jusque dans l'action temporelle. De telles actions ne peuvent naître que dans les cœurs profondément épris de Dieu.  » Dom Gérard Calvet, abbaye du Barroux.  Conférence à des séminaristes du 11 mars 1999 : un appel à la vie intérieure.  Source : Notre-Dame de Chrétienté. 

Avec amour

« Dire le Saint Office avec un soin extrême ; c'est le bouquet quotidien de roses fraîches, symbole d'amour toujours jeune, offert chaque jour au Bien-Aimé. » Saint Charles de Foucauld. Lettres et carnets. 

La vie éternelle

Sermon de Saint Bède le Vénérable « Aujourd’hui, bien-aimés, dans la joie d’une seule solennité, nous célébrons la fête de tous les saints. Le ciel exulte de leur société ; la terre est heureuse de leur patronage ; la sainte Eglise est couronnée de leur victoire. Leur confession de foi est d’autant plus à l’honneur qu’elle a été plus ferme à la peine. Car, tandis que le combat augmente de violence, augmente aussi la gloire des combattants ; le triomphe du martyre s’embellit de la multiple diversité des souffrances ; et le poids de la récompense correspond au poids des tourments. [...] O vraiment bienheureuse mère Eglise ainsi honorée et illuminée de la divine condescendance, parée du sang glorieux des martyrs vainqueurs, revêtue de la blanche virginité d’une confession de foi inviolée. A ses fleurs ne manquent ni les roses ni les lis. Et maintenant, bien-aimés, que chacun rivalise pour recevoir la plus abondante dignité de ces deux honneurs, les couronnes blanches de la virginité, ou l

Au Ciel

Au Ciel, Les coeurs les plus aimants, profondément, et purs, seront probablement les plus proches de Notre-Seigneur. Ils sont peut-être, leur âme, proches de Lui ici, sans le savoir.

Avec Dieu

« Celui avec qui Dieu est, N’est jamais moins seul Que lorsqu’il est seul. » Bienheureux Guillaume de Saint-Thierry, XIIe siècle. Moine et abbé bénédictin puis cistercien, grand ami de Saint Bernard de Clairvaux. Lettre aux Frères du Mont-Dieu.  C'est si beau. Et vrai.  On s'en rend compte après, souvent. Par exemple lors d'une épreuve. Une fois la Paix du coeur revenue, on découvre une nouvelle intimité avec Notre-Seigneur.  C'est que je vis, espère vivre, en ce moment.  Pour cela, le coeur doit demeurer attentif. Toujours présent à Sa présence, au moins en intention.  Tout à l'heure je recevais un Sacrement dans un bel oratoire, devant le tabernacle. En un tel endroit, on est recueilli. Attiré par cette Présence. Emu.  On devrait toujours vivre ainsi. 

Amitié

Quand un ami d'enfance aujourd'hui prêtre vient vous voir ... Merci Seigneur pour l'Amitié.  Ici, un morceau nommé " Valse triste ", très beau.

Une âme pure

« On fait du bien, non dans la mesure de ce que l'on dit, et de ce que l'on fait, mais dans la mesure de ce que l'on est, dans la mesure en laquelle Jésus vit en nous » Saint Charles de Foucauld. Lettres et carnets. 

Toute claire et resplendissante

Chers amis, Pardon j'ai peu écrit. Un événement rude et imprévu. Ce texte, ainsi, me rejoint tant. Il est si beau. Vrai.  « Mourant entre les plus cruels et sensibles tourments que l’on puisse imaginer, souffrant des tristesses, craintes, épouvantements, angoisses, délaissements et oppressions intérieures qui n’en eurent ni n’en auront jamais de pareilles, Notre Seigneur élevé en la croix entre la terre et le ciel, n’était, ce semble, tenu de la main de son Père que par l’extrême pointe de l’esprit, et, par manière de dire, par un seul cheveu de sa tête, qui touché de la douce main du Père éternel, recevait une souveraine affluence de félicité, tout le reste demeurant abîmé dans la tristesse et ennui. C’est pourquoi il s’écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu délaissé ? » Au milieu de la mer des passions dont notre Seigneur fut accablé, toutes les facultés de son âme demeurèrent comme englouties et ensevelies dans la tourmente de tant de peines, hormis la pointe de l’esprit

« Vous qui êtes son Centre »

«  Ô mon bon Jésus, faites que mon cœur ne se repose point qu’il ne Vous ait trouvé, Vous qui êtes son Centre, et son Amour et sa Félicité ! »  Sainte Marguerite-Marie,  à qui Notre-Seigneur apparut au XVIIe siècle,  célébrée aujourd'hui. Extrait d'une de ses prières.  Cela nous rappelle les mots si vrais de Saint Augustin,   « M on coeur est sans repos tant qu'il ne demeure en Toi.  » 

Etre attentif

La grâce est un peu l'écho du   silence . Écoutons-Le. « En chartreuse, nous ne recherchons pas le silence, mais l'intimité avec Dieu par le moyen du silence. » Dom Dysmas de Lassus, Prieur des Chartreux.

Bonheur

Bonheur de la confession. Toujours immense.  Fidélité à ce si beau Sacrement, pour avoir toujours le cœur empli de Dieu, de Dieu seul.  Quelle joie plus grande ... Ici bas ?  Au coeur de l'épreuve, c'est même la seule vraie joie. Profonde, grave, et paisible. Dieu est un Père, et il emplit notre cœur tout entier.

Lui seul le sait

« L’histoire inconnue du monde est dans la communion des saints et la diffusion de la grâce. » Bienheureux Vladimir Ghika. Evêque. 1873-1954. Dans ce lien, d'autres mots et la vie de cet homme de Dieu admirable .  [ Je vais essayer de trouver la source exacte. ]

« Je suis triste, parce que Dieu n’est pas aimé. »

Des mots qui bouleversent toujours autant mon âme. « Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix. » « Garder le silence, quel mot étrange ! C'est le silence qui nous garde. » « L'enfer, Madame, c'est de ne plus aimer. » Au chevet d'une femme d'un haut milieu tout juste décédée, avec laquelle il avait eu une conversation peu facile la veille, pour essayer de l'apaiser. « Soyez en paix » lui avais-je dit. Et elle avait reçu cette paix à genoux. Qu’elle la garde à jamais ! C’est moi qui la lui ai donnée. Ô merveille, qu’on puisse ainsi faire présent de ce qu’on ne possède pas soi-même, ô doux miracle de nos mains vides ! L’espérance qui se mourait dans mon coeur a refleuri dans le sien, l’esprit de prière que j’avais cru perdu sans retour, Dieu le lui a rendu, et qui sait ? en mon nom, peut-être ... Qu’elle garde cela aussi, qu’elle garde tout ! Me voilà dépouillé, Seigneur, comme vous seul savez dépouiller, car rien n’échappe à votre sollici

Lui Seul

Parfois Notre-Seigneur permet une épreuve très dure, pour qu'Il devienne notre seul et vrai soutien. C'est décapant. On pleure. On se sent seul. Mais consolant : Il réserve cela à certains seulement. C'est un "amant jaloux" dit la bible. C'est ce que m'expliquait un abbé hier. Cela n'enlève pas l'épreuve, mais lui donne un sens. 

Ne perdez pas courage !

«  C’est par les coups répétés d’un burin salutaire et un nettoyage soigneux que l’Artiste divin veut préparer les pierres avec lesquelles se construit l’édifice éternel. Ainsi chante notre tendre mère, la sainte Église catholique, dans l’hymne de l’office de la dédicace d’une église. Et il en va vraiment ainsi. On peut affirmer, à juste titre, que chaque âme destinée à la gloire éternelle est faite pour élever l’édifice éternel. Un maçon qui veut bâtir une maison doit, avant tout, bien nettoyer les pierres qu’il veut utiliser pour la construction. Ce qu’il obtient à coups de marteau et de burin. Le Père céleste se comporte de la même manière avec les âmes choisies, que sa haute sagesse et providence a destinées à élever l’édifice éternel. L’âme destinée à régner avec Jésus Christ dans la gloire éternelle doit donc être nettoyée à coups de marteau et de burin, dont se sert l’Artiste divin pour préparer les pierres, c’est-à-dire les âmes choisies. Mais que sont ces coups de marteau et d

Acte de Confiance de Saint Claude La Colombière

«  Mon Dieu,  Je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en Vous ; parce que Vous m’avez, Seigneur, affermi dans l’espérance que j’ai en Votre divine bonté » Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher. D’aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes

« C'est alors que je suis le plus près de vous »

Jésus-Christ :  « Mon fils, je suis le Seigneur, c'est moi qui fortifie au jour de la tribulation. Venez à moi quand vous souffrirez. Ce qui surtout éloigne de vous les consolations célestes, c'est que vous recourez trop tard à la prière. Car avant de me prier avec instance, vous cherchez au-dehors du soulagement et une multitude de consolations. Mais tout cela vous sert peu, et il vous faut enfin reconnaître que c'est  moi seul  qui délivre ceux qui espèrent en moi, et que hors de moi il n'est point de secours efficace, point de conseil utile, point de remède durable. Mais à présent que vous commencez à respirer après la tempête, ranimez-vous à la lumière de mes miséricordes ; car je suis près de vous, dit le Seigneur, pour vous rendre tout ce que vous avez perdu et beaucoup plus encore. Y a-t-il rien qui me soit difficile ? ou serais-je semblable à ceux qui disent et ne font pas ? Où est  votre foi  ? Demeurez ferme et  persévérez . Ne vous lassez point, prenez courag

Paix infinie

Paix infinie de ces messes de semaine. Si belles, si simples, si pures. En présence de Notre-Seigneur. Extraits ce soir, messe « Iustus. » « Le juste germera comme le lis, et il fleurira éternellement en présence du Seigneur. Alléluia. » « La loi de son Dieu est dans son cœur, et on ne le renversera point. » « Faites vous un trésor inépuisable dans les Cieux. » Lisez bien. Priez ce que vous lisez. C'est si beau. On resterait des heures à regarder la Croix sur l'autel. Lui sur la Croix. Présent.

Vers les sommets éternels

« Encore une année passée, encore un pas vers l'Eternité ... » Saint Charles de Foucauld. Je pense souvent à ces mots de Benoît XVI : « L’essentiel [ est ] que je vive dans la conscience que toute la vie est l’approche d’une rencontre. » Et à ceux-ci, du Livre de la Sagesse : « Car son âme était agréable à Dieu. » Quelle joie immense, quand le moment venu nous croiserons le regard du Père, de lire cela dans Ses yeux. Gardons toujours l'âme tournée vers le Ciel. « Élève mon regard vers les grandes cimes, et mon âme vers les sommets éternels. » Saint Bernard de Menthon, XIe siècle, saint patron des troupes alpines. Inscrit sur une croix de bois, dans une petite chapelle en Savoie.  Pour cette année qui commence, cherchons de toute notre âme à garder gravé en nous ceci. L'Essentiel. 

« Par une douce vigilance »

« Nous devons créer dans notre vie un espace pour le Sauveur eucharistique afin qu’Il puisse convertir notre vie en Sa Vie. Est-ce trop demander ? Ne serait-il vraiment pas possible de trouver une heure, le matin, où l’on se rassemble au lieu de se disperser, où l’on puise des forces au lieu de les dissiper ? » Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix.  «  Le mystère de Noël.  »  Extraits.  « Comme avant l’exécution d’un concert, pour en assurer la beauté et l’ensemble, chaque musicien s’efforce d’obtenir la parfaite justesse de son instrument, ainsi, avant d’agir, commençons par nous recueillir : accordons notre âme avec l’Esprit de Dieu ;  Puis, par une douce vigilance, maintenons avec soin cet accord. Nous apporterons alors à nos œuvres un caractère doux, humble, tranquille, mesuré.  [ Il nous faut faire ] à chaque instant dans la paix, tout ce vers quoi nous sentons que nous incline sa volonté. » Dom Paul Delatte,  «  Contempler l’Invisible.  » Photo : l'été dernier, à l'aube. 

Sagesse de Saint Joseph

« La Sagesse a rendu aux justes la récompense de leurs travaux, les a conduits par une voie admirable, et leur a tenu lieu d’ombre pendant le jour, et de la lumière des étoiles pendant la nuit. » Une oraison de la messe de saint Joseph. Que j'aime tant. Cela s'applique si bien à ce grand saint. Toujours attentif à écouter Dieu, il fut ainsi profondément conduit par Lui. Humble saint Joseph qui connut tant de joies et tant d'épreuves, dans le silence et la confiance, le courage et la persévérance. Je me confie à vos prières, pour vivre ce que Dieu permet, comme l'aurait vécu Saint Joseph.  Notre-Dame de la Sagesse, priez pour nous. 

Joie profonde

Joie profonde et grave de la confession. Une fois par semaine en ce moment. Pour initier cette année, comme dans le saut de haies, le départ est si important. Cela donne une Paix. Montrez l'exemple. A vos enfants. A vos parents. A vos amis. Discrètement. Pour le saut de haies, voici quelques années on m'avait dit que ma vie serait un saut de haies permanent, avec Marie me tenant la main. Cela me semblait étrange. Ma santé était meilleure.   Depuis, c'est si vrai. Dix ans après ces mots reçus. Marie est là. Notre-Seigneur est là. Ils se cachent souvent. Il faut avoir confiance.

« Le fond de l’âme, c’est Dieu »

« Le fond de l’âme, c’est Dieu. » Saint Augustin, Père de l'Eglise, Ve siècle. Célébré ce 28 août . « Et le Seigneur l’a rempli de l’esprit de sagesse et d’intelligence. » « La Loi de Dieu est dans son coeur.  » Oraisons de la messe de ce jour. Une pensée particulière pour les Chanoines Réguliers, comme ceux de l' abbaye de Lagrasse , dont la spiritualité vient essentiellement des écrits de Saint Augustin.

Au Ciel

Au Ciel, Les coeurs les plus aimants, profondément, et purs, seront probablement les plus proches de Notre-Seigneur. Ils sont peut-être, leur âme, proches de Lui ici sans le savoir.

Une respiration

Chaque semaine, se préparer à la messe du dimanche en lisant les oraisons et textes. Avant chaque messe de semaine aussi. Cela change tout.  L’entendre ensuite donne un relief particulier. Un verset vous saisit. Un mot. Quand on est privé de messe, on plonge d’autant plus dans les textes. Depuis un mois et demi pour moi. On sent d’autant plus combien on ne peut vivre sans. C’est une respiration.  La prochaine sera comme la première. Je vis souvent chacune comme la dernière. Messe de Saint Louis, célébré le 25 août. Oraisons, extraits. « La loi de son Dieu est dans son cœur. » « Allelúia, allelúia. V/. Heureux l’homme qui souffre patiemment l’épreuve, car lorsqu’il aura été éprouvé, il recevra la couronne de vie. Alléluia. » Lecture du livre de la Sagesse. « Le Seigneur a conduit le juste par des voies droites, il lui a montré le royaume de Dieu, il lui a donné la science des saints » « Il l’a engagé dans un rude combat, afin qu’il demeurât victorieux, et qu’il sût que la sagesse est pl

Resplendissants

« Comme les objets nets et transparents, lorsqu'un rayon les frappe, deviennent eux-mêmes resplendissants et tirent d'eux-mêmes une autre lumière ; de même les âmes qui portent l'Esprit, illuminées par l'Esprit, deviennent elles-mêmes spirituelles et renvoient la grâce sur les autres. » Saint Basile le Grand, Père de l'Eglise, IVe siècle.  Traité sur le Saint-Esprit. Il est souvent défini comme une « lumière de l'Eglise. » Les saints sont transparents à Dieu. Ils Le reflètent et renvoient Sa lumière.

De la reconnaissance pour la grâce de Dieu

«  Mettez-vous toujours à la dernière place et la première vous sera donnée ; car ce qui est le plus élevé s'appuie sur ce qui est le plus bas. Les plus grands saints aux yeux de Dieu sont les plus petits à leurs propres yeux ; et plus leur vocation est sublime, plus ils sont  humbles  dans leur coeur. Soyez donc reconnaissants des moindres grâces et vous mériterez d'en recevoir de plus grandes. Que le plus léger don, la plus petite faveur aient pour vous autant de prix que le don le plus excellent et la faveur la plus singulière. Si vous considérez la grandeur de Celui qui donne, rien de ce qu'Il donne ne vous paraîtra petit ni méprisable ; car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d'un Dieu infini ? Voulez-vous conserver la grâce de Dieu, soyez reconnaissant lorsqu'Il vous la donne,  patient  lorsqu'Il vous l'ôte. Priez pour qu'elle vous soit rendue, et soyez humble et  vigilant  pour ne pas la perdre. » Imitation de Jésus-Christ , Livre

Vacances, heure spi

Parfois, mettre son coeur dans un étau de douceur entre les Coeurs de Jésus et Marie. Seigneur, je rentre dans cette chapelle comme je rentre dans Votre Coeur. La pureté, c'est la droiture. Un coeur pur, c'est un coeur droit. Quand Dieu nous demande qch, Il nous donne la force et la grâce pour l'accomplir. En fait c'est Lui qui fera. Nous avons simplement à dire Oui de toute notre âme, à adhérer infiniment, puis à être persévérant et attentif . Notes de retraite.

« Une garde sainte et persévérante ».

Antienne de la messe de ce jour : «  La loi du Seigneur est gravée dans son coeur.  » Et évangile magnifique, Luc 12. «  Heureux ces serviteurs, que le Maitre, quand il viendra, trouvera veillant !  En vérité, je vous le dis, il se ceindra [...] et il les servira.  » Il se ceindra et il les servira. Le Maître. On n'a pas de mot, quand on comprend vraiment cela. Cela fait penser à cet extrait de lettre. « Cher Frère, J’habite un désert situé en Calabre et assez éloigné de tous côtés des habitations des hommes ; j’y suis avec mes frères religieux, dont certains pleins de science ; ils montent une garde sainte et persévérante, dans l’attente du retour de leur Maître, pour Lui ouvrir dès qu’Il frappera. » Saint Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux. XIe siècle. Lettre à Raoul le Verd. Notre coeur est-il lui aussi dans ces dispositions, dans l'attente et l'espérance ?  Veillons.  Avec la grâce de Dieu, essayons de mener chaque jour une « garde sainte et persévérante » .